Objective: To examine trends in suicide rates in Israel over a 13-year period.
Method: All cases of autopsy-confirmed suicide in Israel from 1985 to 1997 were retrospectively reviewed.
Results: An overall annual increase in suicide rates, with rates in men 3 times higher than those in women, was observed. Suicide rates were highest in the second and third decades of life. Unlike Western countries where gunshot wounds are the most common method of suicide for men and poisoning is most common for women, asphyxiation by hanging was the most common method used by men in Israel, followed by firearm wounds and jumping from heights. In women, however, jumping from heights was the most common method, followed by hanging and poisoning.
Conclusion: Increasing rates of suicide may be associated with waves of immigration to Israel, increased substance abuse and depression and the political and social climate. Further study to examine the precipitating factors is warranted.
Objectif: Analyser les tendances des taux de suicide en Israël sur 13 ans.
Méthode: Étude rétrospective de tous les cas de suicide confirmés par une autopsie survenus en Israël de 1985 à 1997.
Résultats: On a constaté une augmentation annuelle globale des taux de suicide; les taux étaient trois fois plus élevés chez les hommes que chez les femmes. Les taux de suicide étaient les plus élevés au cours de la deuxième et de la troisième décennie de la vie. Contrairement à ce qui se passe dans les pays occidentaux où l'arme à feu constitue le moyen de suicide le plus répandu chez les hommes et le poison est le plus courant chez les femmes, l'asphyxiation par pendaison était le moyen le plus fréquemment utilisé par les hommes en Israël, suivi de l'arme à feu et du saut dans le vide. Chez les femmes, toutefois, le saut dans le vide constituait le moyen le plus répandu, suivi de la pendaison et de l'empoisonnement.
Conclusion: On peut établir un lien entre l'augmentation des taux de suicide et les vagues d'immigration en Israël, l'augmentation de la toxicomanie et de la dépression, ainsi que le climat politique et social. Une étude plus poussée sur les facteurs de cause à effet est justifiée.