Practice patterns of lymph-node mapping and sentinel-node biopsy for breast cancer in British Columbia

Can J Surg. 2003 Aug;46(4):273-8.

Abstract

Introduction: Because there is no standardized technique for mapping of lymph nodes and no optimal technique for evaluating the sentinel node, we decided to evaluate practice patterns for sentinel-node biopsy (SNB) for breast cancer in British Columbia 5 years after its introduction in 1996.

Methods: We carried out mail and telephone surveys of general surgeons performing at least 1 SNB (n = 28) or not performing SNB (n = 50), and carried out telephone surveys or on-site visits with pathologists (n = 7) and nuclear medicine physicians (n = 5) from institutions supporting SNB in the province. We collected data on training, perceived indications and techniques for the surgical, imaging and pathologic assessments of SNB to obtain data on practice patterns in 2001 and the degree of consistency among surgeons and institutions involved in performing SNB and reasons for not adopting the SNB technique.

Results: By 2001, SNB was incorporated into the practice of 19% of surgeons (28 of 150) performing breast cancer surgery in British Columbia. The survey response rate among SNB surgeons was 89% (25 of 28). Twelve (48%) of the 25 surgeons implemented SNB in the context of a validation study. Ten (40%) of the 25 had no data management support to monitor their results. Surgical training included intraoperative mentoring alone (48%), formal training courses alone (20%), both (24%) and self-teaching (8%). One-third of the surgeons had performed fewer than 10 procedures. Five surgeons had abandoned routine axillary dissection. There was considerable variation regarding the indications for SNB, definition of a sentinel node and surgical techniques. All nuclear medicine departments had a written lymphatic mapping protocol, but each used a different volume and activity of radiotracer. Immunohistochemical evaluation of the sentinel nodes was performed at just 3 pathology laboratories. The survey response rate from surgeons not practising SNB was 54% (27 of 50). Among 24 responders in active practice, 7 (29%) planned to perform SNB; 79% had not decided on the SNB indications. Lack of operating room time was a major limiting factor.

Conclusions: There was considerable variation in the surgical, nuclear medicine and pathology techniques for SNB in the absence of a planned approach for its implementation in British Columbia. Developing consensus around written guidelines for the indications and techniques of SNB may reduce this variation.

Introduction: Comme il n'existe pas de méthode normalisée de cartographie des ganglions lymphatiques ni de technique optimale d'évaluation du ganglion de Troisier, nous avons décidé d'évaluer les tendances de la pratique relatives à la biopsie du ganglion de Troisier (BGT) pour le dépistage du cancer du sein en Colombie-Britannique cinq ans après son lancement en 1996.

Méthodes: Nous avons réalisé des sondages postaux et téléphoniques auprès de chirurgiens généraux ayant pratiqué au moins 1 BGT (n = 28) ou n'en ayant pas pratiqué (n = 50) et nous avons procédé à des sondages téléphoniques ou effectué des visites sur place auprès de pathologistes (n = 7) et de spécialistes en médecine nucléaire (n = 5) d'établissements de la province qui appuient la BGT. Nous avons réuni des données sur la formation, les indications perçues et les techniques d'évaluation chirurgicale, radiologique et pathologique de la BGT afin d'obtenir des données sur les tendances de la pratique en 2001 et sur l'uniformité entre les chirurgiens et les établissements pratiquant des BGT, ainsi que sur les raisons pour lesquelles on n'a pas adopté la BGT.

Résultats: En 2001, 19 % des chirurgiens (28 sur 150) qui pratiquaient des interventions chirurgicales contre le cancer du sein en Colombie-Britannique avaient adopté la BGT. Le taux de réponse chez les chirurgiens pratiquant la BGT s'est établi à 89 % (25 sur 28). Douze (48 %) des 25 chirurgiens ont mis en œuvre la BGT dans le contexte d'une étude de validation. Dix (40 %) des 25 n'avaient aucun soutien en gestion de données pour suivre leurs résultats. La formation chirurgicale a inclus le mentorat intraopératoire seulement (48 %), des cours de formation structurés seulement (20 %), les deux (24 %), et l'autoformation (8 %). Le tiers des chirurgiens avaient pratiqué moins de 10 interventions. Cinq chirurgiens avaient abandonné la dissection axillaire de routine. On a constaté une variation considérable en ce qui concerne les indications en faveur de la BGT, la définition d'un ganglion de Troisier et les techniques chirurgicales. Tous les services de médecine nucléaire avaient un protocole écrit de cartographie des ganglions lymphatiques, mais chacun utilisait un différent volume et une différente activité d'indicateur radioactif. On a pratiqué l'évaluation immunohistochimique des ganglions de Troisier à trois laboratoires de pathologie seulement. Le taux de réponse des chirurgiens qui ne pratiquaient pas la BGT s'est établi à 54 % (27 sur 50). Sur les 24 répondants qui pratiquaient activement, 7 (29 %) prévoyaient pratiquer une BGT, et 79 % n'avaient pas pris de décision sur les indications relatives à la BGT. Le manque de temps en salle d'opération constituait une contrainte importante.

Conclusions: Comme il n'y a pas de stratégie planifiée de mise en œuvre en Colombie-Britannique, on a constaté une variation importante des techniques de chirurgie, de médecine nucléaire et de pathologie relatives à la BGT. L'établissement d'un consensus sur des lignes directrices écrites traitant des indications relatives à la BGT et des techniques pertinentes pourrait réduire cette variation.

MeSH terms

  • Breast Neoplasms / pathology*
  • British Columbia
  • Carcinoma, Intraductal, Noninfiltrating / pathology
  • Female
  • Humans
  • Practice Patterns, Physicians'*
  • Rosaniline Dyes
  • Sentinel Lymph Node Biopsy* / statistics & numerical data

Substances

  • Rosaniline Dyes
  • iso-sulfan blue