Recent immigrants to Canada tend to initially settle in low-income urban core areas. The relationships among immigration, neighbourhood effects and health are poorly understood. This study explored the risk of hospitalization in high recent-immigration areas in Toronto compared to other Toronto neighbourhoods. The study used 1996 hospitalization and census data. Regression was used to examine the effects of recent immigration on neighbourhood hospitalization rates. Most hospitalization categories showed significantly higher rates of admission as the proportion of recent immigrants increased. Income was also significantly associated with all categories of hospitalization except surgical admissions. Average household income was almost 60% lower (dollar 36,122) in the highest versus the lowest immigration areas (dollar 82,641) suggesting that, at the neighbourhood level, the effects of immigration and income may be difficult to disentangle. These findings have important implications for health care planning, delivery, and policy.
Les nouveaux arrivants au Canada ont tendance à s’installer dans les noyaux urbains à faible revenu. Les liens entre l’immigration, l’effet du quartier et la santé sont mal compris. La présente étude porte sur le risque d’hospitalisation dans les quartiers de Toronto à forte proportion d’immigrants récents par comparaison avec d’autres quartiers de Toronto. Nous avons utilisé les chiffres sur les hospitalisations et les données du recensement de 1996. Par régression, nous avons examiné l’effet de l’immigration récente sur les taux d’hospitalisation dans les différents quartiers. Dans la plupart des catégories, les taux d’hospitalisation ont considérablement augmenté à mesure que la proportion des nouveaux immigrants s’est accrue. Mais le revenu présentait aussi une corrélation significative avec toutes les catégories d’hospitalisation, à l’exception des chirurgies. Le revenu moyen des ménages était presque de 60 % moins élevé (à 36 122 $) dans les quartiers à forte densité d’immigrants que dans les quartiers à faible densité d’immigrants (82 641 $), ce qui permet de supposer qu’à l’échelon des quartiers, il pourrait être difficile de démêler les effets de l’immigration de ceux du revenu. Ces constatations ont d’importantes conséquences pour la planification des soins de santé, leur prestation et l’élaboration des politiques en la matière.