Background: In Canada, waiting times for referral and surgery exist for both benign and malignant disease. We attempted to evaluate the length of various waiting times for surgery as well as their association with surgical stage in patients with non-small-cell lung cancer (NSCLC).
Methods: This observational study consisted of a retrospective review of data for all patients who underwent an operation with the intent to cure NSCLC between Jan. 1, 1993, and Dec. 31, 2002, at the Montreal General Hospital, McGill University Health Centre, Montréal, Que. Time intervals between multiple preoperative points and surgery were calculated. The patients were then linked via universal health care insurance numbers with data from the centralized provincial inclusive health care database. This allowed the calculation of the precise interval between the patients' first contact with a physician for symptoms related to their malignancy and surgery. Mean time intervals were then compared with surgical stage.
Results: We found adequate data for time interval analysis over 10 years for 256 patients who had undergone surgery with intent to cure. The distribution of patients by TNM stage was as follows: stage I, 144 patients (56.3%); stage II, 47 patients (18.4%); stage III, 41 patients (16.0%); and stage IV, 24 patients (9.4%). Mean and median time intervals between initial contact with physician or first onset of symptoms relating to lung cancer and surgery were 208 (standard deviation [SD] 313) days and 109 days, respectively. Mean and median time intervals between initial contact with the thoracic surgeon and surgery were 104 (SD 99) days and 82 days, respectively. No detrimental effect was observed between time to surgery and surgical stage in patients with NSCLC.
Conclusions: Excessive preoperative waiting times before attempts at curative surgical resection for NSCLC exist in our centre. These intervals are exceptionally long, multifactorial and cause for concern.
Contexte: Au Canada, il existe des temps d'attente pour la référence et l'intervention chirurgicale à la fois pour les maladies bénignes et pour les cancers. Nous avons tenté d'évaluer la durée de divers temps d'attente pour une intervention chirurgicale, ainsi que les liens avec le stade chirurgical chez les patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC).
Méthodes: Cette étude d'observation a consisté en une analyse rétrospective de données portant sur tous les patients qui ont subi une intervention visant à guérir un CPNPC entre le 1er janvier 1993 et le 31 décembre 2002 à l'Hôpital général de Montréal, Centre universitaire de santé McGill, Montréal, Que. On a calculé des intervalles entre de multiples points préopératoires et l'intervention chirurgicale. On a ensuite établi un lien entre les patients en utilisant les statistiques de l'assurance-maladie universelle et des données provenant de la base de données provinciale centralisée qui comprend les soins de santé. Ces liens ont permis de calculer avec précision le temps qui s'est écoulé entre le premier contact entre le patient et un médecin au sujet des symptômes reliés à la tumeur maligne et l'intervention chirurgicale. On a ensuite comparé les intervalles moyens au stade de la chirurgie.
Résultats: Nous avons trouvé, pour l'analyse des intervalles, des données adéquates sur 10 ans portant sur 256 patients qui avaient subi une intervention chirurgicale visant à les guérir. La répartition des patients selon le stade TNM était la suivante : stade I, 144 patients (56,3 %); stade II, 47 patients (18,4 %); stade III, 41 patients (16,0 %) et stade IV, 24 patients (9,4 %). Les intervalles moyen et médian entre le premier contact avec le médecin ou la première manifestation des symptômes du cancer du poumon et la chirurgie se sont établis à 208 (écart type [ET], 313) jours et 109 jours respectivement. Les intervalles moyens et médians entre le premier contact avec le chirurgien thoracique et la chirurgie se sont établis à 104 (ET 99) jours et 82 jours respectivement. On n'a observé aucun lien nuisible entre le temps qui s'est écoulé avant la chirurgie et le stade chirurgical chez les patients atteints d'un CPNPC.
Conclusions: Dans notre centre, on attend trop longtemps avant d'essayer de procéder à une résection chirurgicale curative du CPNCP. Ces intervalles sont d'une longueur exceptionnelle, d'origine multifactorielle et une cause de préoccupation.