Background: In many hospitals in the provinces of Quebec and Nova Scotia, as well as in some hospitals in the rest of Canada, coronary angiograms are performed and interpreted by invasive cardiologists, and are later reinterpreted and reported by radiologists.
Objective: To evaluate the value of second readings of coronary angiograms by radiologists.
Methods: Cardiology and radiology reports of a total of 160 consecutive coronary angiograms were compared from patients at three hospitals. Ten segments of the coronary tree were considered and 1582 segments were included. Agreement between cardiology and radiology interpretations was evaluated using per cent agreement, Pearson correlation and Bland-Altman limits of agreement. Agreement was calculated for each arterial segment and for each hospital.
Results: Excellent agreement was found between cardiology and radiology interpretations of coronary angiograms. Per cent agreement ranged from 94.9% to 100%, Pearson correlation ranged from 0.83 to 0.97 and Bland-Altman limits of agreement ranged from -18.1 to 19.4. Agreement was similar for each segment and for each hospital. Agreement remained excellent after exclusion of normal angiograms (n=348 segments), with a per cent agreement of 96.3%. Secondary analyses demonstrated a mean time delay of 13 days between angiograms and the subsequent radiology reports.
Conclusions: There are minimal differences between the cardiology and radiology interpretations of coronary angiograms. Routine second reading by a radiologist may be redundant.
HISTORIQUE: Dans de nombreux hôpitaux des provinces de Québec et de Nouvelle-Écosse, ainsi que dans certains hôpitaux du reste du Canada, les angiogrammes coronaires sont effectués et interprétés par des cardiologues effractifs, puis interprétés de nouveau par des radiologues.
OBJECTIF: Évaluer la valeur de la deuxième lecture des angiogrammes coronaires par les radiologues.
MÉTHODOLOGIE: On a comparé les rapports de cardiologie et de radiologie de 160 angiogrammes coronaires consécutifs chez des patients de trois hôpitaux. Dix segments de l’arbre coronaire ont été pris en compte, et 1 582 segments ont été inclus. On a évalué la concordance entre l’interprétation cardiologique et radiologique au moyen du degré de concordance, de la corrélation de Pearson et des limites de concordance de Bland-Altman. On a calculé la concordance de chaque segment artériel et de chaque hôpital.
RÉSULTATS: On a constaté une excellente concordance entre les interprétations cardiologique et radiologique des angiogrammes coronaires. Le degré de concordance oscillait entre 94,9 % et 100 %, la corrélation de Pearson, entre 0,83 et 0,97 et les limites de concordance de Bland-Altman, entre –18,1 et 19,4. La concordance était similaire pour chaque segment et chaque hôpital. Elle demeurait excellente après l’exclusion des angiogrammes normaux (n = 348 segments), le degré de concordance s’élevant alors à 96,3 %. Les analyses secondaires ont démontré un retard temporisé de 13 jours entre les angiogrammes et les rapports radiologiques subséquents.
CONCLUSIONS: On remarque des différences minimes entre les interprétations cardiologique et radiologique des angiogrammes coronaires. La deuxième lecture systématique par les radiologues pourrait être redondante.