As an adjunct to transthoracic, transesophageal and stress echocardiography, contrast echocardiography (CE) improves the diagnostic accuracy of technically suboptimal studies when used in conjunction with harmonic imaging. Intravenous ultrasound contrast agents are indicated for left ventricular (LV) opacification and improvement of LV endocardial border delineation in patients with suboptimal acoustic windows. Demonstrated benefits of CE include improvement in the accuracy of LV measurements, regional wall motion assessment, evaluation of noncompaction cardiomyopathy, thrombus detection, Doppler signal enhancement and conjunctive use with stress echocardiography. Studies have shown the value of CE in the assessment and quantification of myocardial perfusion, and recent clinical trials have suggested a role for contrast perfusion imaging in the stratification of patients with suspected coronary artery disease. While it adds some time and cost to the echocardiographic study, CE frequently obviates the need for additional specialized, expensive and less accessible cardiac investigations, and allows for prompt and optimal subsequent patient management. Despite its proven advantages, CE is presently underused in Canada, and this situation will, unfortunately, not improve until several barriers to its use are overcome. Resolving these important hurdles is vital to the future of CE and to its eventual implementation into clinical practice of promising contrast-based diagnostic and therapeutic applications, including the assessment of perfusion by myocardial CE.
À titre de mesure d’appoint aux échocardiographies transthoraciques, trans-œsophagiennes et de stress, l’échocardiographie de contraste (ÉC) améliore la précision diagnostique des examens suboptimaux sur le plan technique lorsqu’elle est utilisée en conjonction avec une imagerie harmonique.
Les agents de contraste intraveineux sont indiqués avec l’ÉC pour opacifier le ventricule gauche et améliorer la visibilité du rebord endocardique VG chez les patients qui présentent des fenêtres acoustiques suboptimales. Les avantages avérés de l’ÉC sont notamment qu’elle améliore la précision des mesures VG, l’évaluation du mouvement pariétal régional, l’évaluation de la cardiomyopathie sans compaction, le dépistage des thrombi, l’amplification du signal Doppler et l’utilisation concomitante de l’échocardiographie de stress. Les études ont montré l’utilité de l’ÉC dans l’évaluation et la quantification de la perfusion myocardique et selon de récents essais cliniques, l’imagerie de perfusion avec agent de contraste pourrait faciliter la stratification des patients chez qui on soupçonne une coronaropathie.
Si elle prend plus de temps et coûte plus cher, l’échocardiographie de contraste permet par contre souvent d’éviter le recours à d’autres épreuves cardiaques spécialisées qui se révèlent coûteuses et moins accessibles, d’où un traitement plus rapide et optimum des patients. Malgré ses avantages éprouvés, l’ÉC est actuellement sous-utilisée au Canada et cette situation risque fort malheureusement de ne pas s’améliorer tant que certains obstacles à son utilisation ne seront pas surmontés. Et il faudra aplanir ces importantes difficultés si l’on veut assurer l’avenir de l’ÉC comme outil d’évaluation de la perfusion myocardique et assister éventuellement à son utilisation à grande échelle dans la pratique clinique, comme n’importe quelle autre technique diagnostique et thérapeutique prometteuse à base d’agents de contraste.