Background: Spontaneous clearance of hepatitis C virus (HCV) occurs in approximately 25% of individuals.
Methods: To better understand the characteristics associated with clearance, the present study evaluated HCV clearance in a community-based cohort study. The Community Health and Safety Evaluation project recruited 3553 individuals via community organizations and door-to-door canvassing of a random sample of single occupancy hotels in the community to monitor uptake of health services and to estimate the incidence of communicable infections. Cohort data were linked with longitudinal laboratory databases, including HCV antibody and polymerase chain reaction assay results.
Results: Overall, 762 individuals had HCV antibody and RNA testing performed between 1999 and 2005. Spontaneous HCV clearance was observed in 179 individuals (23.5%), while HCV persistence was observed in 583 individuals (76.5%). The ability to develop protective immunity against HCV, as demonstrated by viral clearance, occurred more often in individuals of Aboriginal ethnicity (adjusted OR [AOR] 2.9, 95% CI 2.0 to 4.3; P<0.001) and female individuals (AOR 1.6, 95% CI 1.1 to 2.4; P=0.01). The rate of spontaneous HCV clearance was reduced in individuals using any type of illicit drugs (AOR 0.54, 95% CI 0.29 to 1.00; P=0.05) and those with HIV coinfection (AOR 0.58, 95% CI 0.38 to 0.88; P=0.01). Of 218 HIV-infected subjects, 48 of 51 (94%) in whom the order of HCV and HIV infection was established were infected with HCV a median of 2.4 years (range 0.2 to 10 years) before becoming infected with HIV.
Conclusions: Aboriginal ethnicity and female sex were associated with increased rates of HCV clearance, while HIV coinfection and illicit drug use were associated with increased HCV persistence.
HISTORIQUE :: La clairance spontanée du virus de l’hépatite C (VHC) se produit chez environ 25 % des personnes atteintes.
MÉTHODOLOGIE :: Pour mieux comprendre les caractéristiques associées à la clairance, la présente étude a évalué la clairance du VHC au sein d’une étude de cohorte communautaire. Le projet d’évaluation de la santé et de la sécurité communautaires a recruté 3 553 personnes auprès d’organismes communautaires et par la sollicitation à domicile d’un échantillon aléatoire provenant de maisons de chambres au sein de la collectivité afin de surveiller la mise en application des services de santé et d’estimer l’incidence d’infections transmissibles. Les données de cohorte étaient reliées aux bases de données longitudinales de laboratoire, y compris l’anticorps du VHC et les résultats des dosages de la réaction en chaîne de la polymérase.
RÉSULTATS :: Dans l’ensemble, 762 personnes ont subi des épreuves d’anticorps du VHC et d’ARN exécutées entre 1999 et 2005. On a observé la clairance spontanée du VHC chez 179 personnes (23,5 %) et la persistance du VHC chez 583 personnes (76,5 %). La capacité de développer une immunité protectrice contre le VHC, démontrée par la clairance virale, se produit plus souvent chez des personnes d’ethnie autochtone (rapport de cotes rajusté [RCR] 2,9, 95 % IC 2,0 à 4,3; P<0,001) et de sexe féminin (RCR 1,6, 95 % IC 1,1 à 2,4; P=0,01). Le taux de clairance spontanée du VHC était réduit chez les personnes qui utilisaient quelque type de drogues illicites que ce soit (RCR 0,54, 95 % IC 0,29 à 1,00; P=0,05) et chez celles qui étaient co-infectées par le VIH (RCR 0,58, 95 % IC 0,38 à 0,88; P=0,01). Des 218 sujets infectés par le VIH, 48 des 51 personnes (94 %) chez qui on avait établi l’ordre d’apparition de l’infection au VHC et au VIH avaient été infectées par le VIH, une médiane de 2,4 ans (fourchette de 0,2 à 10 ans) avant d’être infectés par le VIH.
CONCLUSIONS :: L’ethnie autochtone et le sexe féminin s’associaient à une augmentation des taux de clairance du VHC, tandis que la co-infection au VIH et l’usage illicite de drogues étaient reliés à la persistance accrue du VHC.