Objective: Fewer orthopedic surgery trainees are choosing careers in trauma. The impact of stressors on health-related quality of life has not been evaluated among orthopedic surgical residents. The current study aimed to determine predictors of unsatisfactory resident quality of life during trauma rotations.
Method: This was a prospective observational study in which we chose orthopedic trauma rotations within 2 training programs at 3 level 1 trauma centres. A sample of 15 orthopedic surgery residents participated in the study. The main outcome measure was the 36-Item Short-Form Health Survey taken at baseline, 2 and 6 months into the rotation. Residents ranked level of stress for 15 work-related and 13 individual problems on 5-point Likert scales.
Results: The residents ranged from training years 1 through 5, and their mean age was 31 (standard deviation [SD] 2.8) years. Fear of error decreased at 6 months, compared with baseline (p = 0.007). Lack of time for family decreased as a problem at 2 and 6 months, compared with baseline (p = 0.025). Baseline Physical Component Summary scores were above population norms (p = 0.007). At 2 months, scores for the concept role limitations (physical) decreased significantly (p = 0.019), compared with the baseline. Mean Physical Component Summary scores declined from 57.59 (SD 3.51) at baseline to 53.68 (SD 6.50) at 2 months (p = 0.015) and 53.94 (SD 3.52) at 6 months (p = 0.008). At 2 months, mean general health scores significantly decreased, compared with baseline (p = 0.022). Social functioning scores at 6 months were decreased from population norms (p = 0.02). More resident social time was spent with medical people exclusively at 6 months, compared with baseline (p < 0.02).
Conclusion: Trauma rotations affect residents' emotional well-being. Training programs should equip residents with coping strategies to improve quality of life during trauma rotations.
Objectif: Moins d'apprenants en chirurgie orthopédique choisissent de faire carrière en traumatologie. On n'a pas évalué l'effet des facteurs de stress sur la qualité de vie reliée à la santé chez les résidents en chirurgie orthopédique. L'étude en cours visait à déterminer les prédicteurs de qualité de vie insatisfaisante chez les résidents au cours des stages en traumatologie.
Méthodes: Au cours de cette étude prospective par observation, nous avons choisi des stages en traumatologie orthopédique organisés dans le cadre de 2 programmes de formation donnés à 3 centres de traumatologie de niveau 1. Un échantillon de 15 résidents en chirurgie orthopédique a participé à l'étude. La version abrégée d'un questionnaire sur la santé (le 36-Item Short-Form Health Survey) comportant 36 questions auxquelles les participants ont répondu au départ, et 2 et 6 mois après le début du stage, a constitué la principale mesure de résultats. Les résidents ont classé le niveau de stress relié à 15 problèmes professionnels et 13 problèmes individuels sur des échelles de Likert à 5 points.
Résultats: Les résidents représentaient les années 1 à 5 de la résidence et avaient en moyenne 31 (écart-type [ET] 2,8) ans. La peur de l'erreur diminuait à 6 mois comparativement au début (p = 0,007). Le manque de temps à consacrer à la famille diminuait comme problème à 2 et 6 mois, comparativement au début (p = 0,025). Les résultats du sommaire des composantes physiques au début dépassaient les normes de la population (p = 0,007). À 2 mois, les résultats relatifs aux limitations du rôle (physique) diminuaient considérablement (p = 0,019), comparativement au niveau de référence. Les résultats moyens du sommaire des composantes physiques ont diminué pour passer de 57,59 (ET 3,51) au début à 53,68 (ET 6,50) à 2 mois (p = 0,015) et à 53,94 (ET 3,52) à 6 mois (p = 0,008). À 2 mois, les résultats moyens relatifs à l'état de santé général diminuaient considérablement par rapport au niveau de référence (p = 0,022). Les résultats reliés au fonctionnement social à 6 mois n'atteignaient pas les normes de la population (p = 0,02). À 6 mois, les résidents passaient plus de temps en société avec des gens du milieu de la médecine exclusivement qu'au début (p < 0,02).
Conclusion: Les stages en traumatologie ont une incidence sur le mieux-être affectif des résidents. Les programmes de formation devraient apprendre aux résidents des stratégies d'adaptation à suivre pour améliorer leur qualité de vie au cours des stages en traumatologie.