Objective: We sought to assess whether the specialty of the surgeon or the hospital involved in the initial management of women with ovarian cancer determined the likelihood of unnecessary repeated abdominal surgery and long-term patient survival.
Methods: We conducted a population-based study involving women in Ontario, Canada, who had epithelial ovarian cancer treated initially with abdominal surgery between January 1996 and December 1998. We documented incident surgical cases using hospital contact data and the Ontario Cancer Registry. We obtained data on patient characteristics, clinical findings, surgical techniques and perioperative care from electronic administrative data records and patient charts. We performed regression analyses to assess the influence of surgeon and hospital specialization and of case volumes on the likelihood of repeat surgery and survival. We controlled for stage of disease and other factors associated with these outcomes. We also examined the relation between the adequacy of surgery and adjuvant chemotherapy with survival.
Results: A total of 1341 women met our inclusion criteria. Our analysis showed that repeat surgery was associated with the surgeon's discipline, younger patient age, well-differentiated tumours and early stage of disease. However, survival was not associated with the surgeon's discipline; rather, it was associated with advanced patient age, increasing comorbidities, advanced stage of disease, poorly differentiated tumours, urgent surgery and adjuvant chemotherapy. We observed a trend between inadequate surgery and a decreased likelihood of survival.
Conclusion: Further study is needed to understand patterns of repeat surgery for ovarian cancer. Improved quality of operative reporting is required to classify surgical adequacy.
Objectif: Nous avons voulu savoir si la spécialité du chirurgien ou de l'hôpital intervenant dans la prise en charge initiale des femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire a un effet sur la probabilité de chirurgies abdominales répétées inutiles et sur la survie à long terme de la patiente.
Méthodes: Nous avons effectué une étude représentative portant sur des femmes de l'Ontario, au Canada, atteintes d'un cancer de l'épithélium de l'ovaire traité initialement par chirurgie abdominale entre janvier 1996 et décembre 1998. Nous avons documenté les cas de chirurgie incidente à partir de données sur les contacts avec l'hôpital et du Registre du cancer de l'Ontario. Nous avons tiré de dossiers administratifs électroniques et des dossiers des patientes des données sur les caractéristiques des patientes, les constatations cliniques, les techniques chirurgicales et les soins périopératoires. Nous avons effectué des analyses de régression pour évaluer l'influence de la spécialisation du chirurgien et de l'hôpital et des volumes de cas sur la probabilité d'interventions chirurgicales répétées et de survie. Nous avons établi un contrôle en fonction du stade de la maladie et d'autres facteurs associés à ces résultats. Nous avons aussi examiné le lien entre la pertinence de l'intervention chirurgicale et la chimiothérapie adjuvante, d'une part, et la survie, de l'autre.
Résultats: Au total, 1341 femmes ont satisfait à nos critères d'inclusion. Notre analyse a démontré qu'il y avait un lien entre les interventions chirurgicales répétées et la discipline du chirurgien, des patientes plus jeunes, des tumeurs bien différenciées et le stade précoce de la maladie. Il n'y avait toutefois pas de lien entre la survie et la discipline du chirurgien, mais il y en avait un avec l'âge avancé de la patiente, des comorbidités croissantes, le stade avancé de la maladie, des tumeurs mal différenciées, l'urgence de la chirurgie et la chimiothérapie adjuvante. Nous avons remarqué une tendance entre une intervention chirurgicale inadéquate et une diminution de la probabilité de survie.
Conclusion: Une étude plus poussée s'impose pour comprendre les tendances de la chirurgie répétitive contre le cancer de l'ovaire. On souhaite améliorer la qualité des rapports opératoires pour déterminer si l'intervention chirurgicale est pertinente.