Background: The surgical approach to paraesophageal hernias (PEH) has changed with the advent of laparoscopic techniques. Variation in both perioperative outcomes and hernia recurrence rates are reported in the literature. We sought to evaluate the short- and intermediate-term outcomes with laparoscopic PEH repair.
Methods: We performed a retrospective review of patients having laparoscopic repair of PEH between June 1998 and September 2002. We included patients with more than 120 days of follow-up.
Results: A total of 58 patients with a mean age of 60.4 (standard deviation [SD] 15.0) years had a laparoscopic procedure to repair a primary PEH, as well as adequate follow-up, during the study period. The types of PEH included type II (n = 13), III (n = 44) and IV (n = 1). The most common symptoms were epigastric pain (57%), dysphagia (40%), heartburn (31%) and vomiting (28%). Associated procedures included 56 (96%) Nissen fundoplications and 2 (4%) gastropexies. We closed all crural defects either with or without pledgets, and 2 patients required the use of mesh. There was 1 conversion to open surgery owing to intraoperative bleeding secondary to a consumptive coagulopathy; we observed no other major intraoperative emergencies. Minor or major complications occurred in 15 patients (26%). Late postoperative complications included 1 umbilical hernia. The mean length of stay in hospital was 3.8 (SD 2.5) days. After surgery, 19 patients were completely asymptomatic, and the majority of the remaining patients (83%) described marked symptom improvement. Upper gastrointestinal series performed in symptomatic patients in the postoperative setting identified 5 recurrent paraesophageal hernias (8.6%) and 5 small sliding hernias (9%).
Conclusion: Laparoscopic repair of PEH is associated with improved long-term symptom relief, low morbidity and acceptable recurrence rates when performed in an experienced centre.
Contexte: L'avènement des techniques laparoscopiques a modifié l'approche chirurgicale de la hernie para-œsophagienne (HPE). Les publications signalent une variation à la fois des résultats périopératoires et des taux de réapparition des hernies. Nous avons cherché à évaluer les résultats à court et à moyen termes de la réparation de HPE par laparoscopie.
Méthodes: Nous avons procédé à un examen rétrospectif des patients qui ont subi une réparation d'une HPE par laparoscopie entre juin 1998 et septembre 2002. Nous avons inclus les patients comptant plus de 120 jours de suivi.
Résultats: Au total, 58 patients de 60,4 (écart-type [ET] 15,0) ans en moyenne avaient subi une intervention laparoscopique pour réparer une HPE primaire et avaient fait l'objet d'un suivi adéquat au cours de la période d'étude. Les HPE étaient de types II (n = 13), III (n = 44) et IV (n = 1). Les symptômes les plus courants étaient la douleur épigastrique (57 %), la dysphagie (40 %), les brûlements d'estomac (31 %) et les vomissements (28 %). Les interventions connexes ont inclus 56 (96 %) fundoplicatures de Nissen et 2 (4 %) gastropexies. Nous avons refermé tous les défauts cruraux avec ou sans tampons et il a fallu utiliser du treillis chez 2 patients. Il y a eu un cas de conversion à la chirurgie ouverte à cause d'un saignement intraopératoire secondaire à une coagulation intravasculaire disséminée. Nous n'avons pas observé d'autres urgences intraopératoires majeures. Il y a eu des complications mineures ou majeures chez 15 patients (26 %). Il y a eu une hernie ombilicale parmi les complications postopératoires tardives. La durée moyenne du séjour à l'hôpital s'est établie à 3,8 (ET 2,5) jours. Après l'intervention chirurgicale, 19 patients ne présentaient absolument aucun symptôme et la majorité des autres patients (83 %) ont décrit une amélioration marquée des symptômes. Le transit œogastroduodénal pratiqué chez les patients symptomatiques en contexte postopératoire a permis de repérer 5 récurrences de hernie para-œsophagienne (8,6 %) et 5 petites hernies par glissement (9 %).
Conclusion: La réparation d'une HPE par laparoscopie est associée à une amélioration du soulagement des symptômes à long terme, à un faible taux de morbidité et à des taux de récurrence acceptables lorsqu'elles sont exécutées dans un centre expérimenté.