Background: Only a small percentage of adverse events following immunization (AEFI) are currently reported by physicians and nurses to the passive surveillance system. A solution to improve the sensitivity would be to involve parents in the reporting process via a Web-based platform.
Objectives: This exploratory study sought to explore and identify factors that would influence online parental reporting of AEFI.
Methods: A total of 20 parents were recruited and interviewed individually during the first week of February 2007. Data were analyzed with the qualitative thematic content analysis method using qualitative software.
Results: Most parents were not aware of the existence of an AEFI surveillance system but they acknowledge the importance and would be interested in contributing to this surveillance. Compared to paper form, they considered online reporting more appealing because it is perceived as taking less time and being less cumbersome. Most interviewed parents have access to Internet. Parents indicated they would be more inclined to participate in online AEFI reporting if their vaccine provider endorsed the website, and if it were a secure, interactive environment that also provided useful information on vaccination. Parents seemed more inclined to report severe as opposed to mild expected AEFI.
Conclusions: These middle-high class francophone parents identified no major obstacle to direct reporting of AEFI on a Website as long as this mode of reporting would be endorsed by their vaccine provider.
Contexte: Les professionnels de la santé ne déclarent qu’un faible pourcentage des manifestations cliniques survenant après la vaccination (MCSAV) au système passif de surveillance, ce qui nuit à la qualité de l’information servant à la gestion des MCSAV. Pour améliorer ce système, une solution intéressante serait de permettre aux parents de déclarer les MCSAV sur un site Internet.
Objectifs: Cette étude qualitative préliminaire visait à cerner les facteurs pouvant inciter les parents à déclarer les MCSAV de leurs enfants sur un site Internet.
Méthode: Vingt parents ont été interviewés individuellement durant la première semaine de février 2007. Une analyse de contenu des entrevues a été effectuée à l’aide d’un logiciel d’analyse qualitative.
Résultats: Même si les parents ne connaissaient pas l’existence du système actuel de surveillance, ils étaient intéressés à participer à un système de déclaration des MCSAV et percevaient son importance. Ils préféraient clairement effectuer la déclaration sur un site Internet plutôt que sur un formulaire papier. La majorité des parents interrogés avaient accès à Internet. Le fait d’être encouragés par le vaccinateur et d’avoir accès à un site sécuritaire et interactif offrant des renseignements sur la vaccination les inciteraient à participer. Les parents semblaient moins disposés à déclarer les MCSAV mineures que les plus graves.
Conclusion: Chez ces parents francophones de la classe moyenne, il ne semble pas y avoir d’obstacle majeur à la déclaration des MCSAV sur un site Internet si les vaccinateurs appuient ce mode de déclaration.