Waiting time for radiation therapy in breast cancer patients in Quebec from 1992 to 1998: a study of surgically treated breast cancer patients in Quebec documents and helps to explain increased waiting times for radiation therapy

Healthc Policy. 2006 Jan;1(2):152-67.

Abstract

Background: This study was conducted among surgically treated breast cancer patients in Quebec to determine waiting time between surgery and post-operative radiation therapy and factors influencing it.

Methods: Records of fee-for-service claims and hospitalizations were obtained for all women who, between 1992 and 1998, underwent an invasive procedure for non-metastatic breast cancer. Waiting time was defined as the time between either the last surgical procedure or the last cycle of chemotherapy and the initiation of radiation therapy. Hierarchical linear regression models were used to identify predictors of waiting time.

Results: Over seven years, 29,072 episodes of breast cancer treatments were identified, of which 17,684 included radiation therapy. The number of cases increased by 5.5% per year, but concurrent broadening of indications for radiation therapy led to an increase in the number of breast cancer patients receiving radiation therapy of 9% per year. In hierarchical linear modelling, comparing 1998 to 1992, median waiting time increased by 63% (95% confidence interval [CI] 35%-97%) in patients not receiving chemotherapy and by 35% (95% CI 3%-88%) in patients receiving chemotherapy. Other predictors of shorter waiting times were localized cancer stage, breast-conserving surgery, early consultation with a radiation oncologist, having surgery in a centre with a radiation therapy facility, living close to a radiation therapy facility and living in a higher socio-economic area.

Interpretation: Using administrative databases to evaluate waiting times is feasible. Explanations of the increased waiting time include increased demand, insufficient resources and changes in the indications for breast-conserving surgery and radiation therapy.

Contexte:: Cette étude a été menée auprès de femmes atteintes du cancer du sein et qui ont reçu un traitement chirurgical au Québec en vue de déterminer le temps d’attente entre la chirurgie et la radiothérapie postchirurgicale, ainsi que les facteurs influençant le temps d’attente.

Méthodes:: Nous avons obtenu les données sur les demandes de paiement d’honoraires à l’acte et les hospitalisations pour toutes les femmes qui ont subi une intervention chirurgicale invasive pour un cancer du sein sans métastase entre 1992 et 1998. Le temps d’attente a été défini comme étant le délai entre la dernière intervention chirurgicale ou le dernier cycle de chimiothérapie et le début du traitement de radiothérapie. Des modèles de régression linéaire hiérarchique ont été utilisés pour déterminer les facteurs de prédiction du temps d’attente.

Résultats:: Sur une période de sept ans, 29,072 épisodes de traitement contre le cancer du sein ont été répertoriés, dont 17,684 comportaient une radiothérapie. Le nombre de cas a augmenté de 5,5 % par an, mais une hausse concomitante des recommandations de traitement de radiothérapie a entraîné une augmentation de 9 % du nombre de femmes atteintes du cancer du sein qui reçoivent un tel traitement. Lorsqu’on compare 1998 à 1992, le temps d’attente moyen a augmenté de 63 % (intervalle de confiance [IC] de 95 % : 35 à 97 %) chez les patientes n’ayant pas besoin de chimiothérapie et de 35 % (IC de 95 % : 3 à 88 %) chez celles qui reçoivent des traitements systémiques. Parmi les autres facteurs permettant de prédire un temps d’attente plus court, citons le cancer localisé, le traitement chirurgical conservateur, la consultation précoce d’un oncoradiologiste, la chirurgie dans un centre offrant des traitements de radiothérapie, le fait de résider à proximité d’un centre de radiothérapie et l’appartenance à un milieu socio-économique plus favorisé.

Interprétation:: Il est possible d’utiliser des bases de données administratives pour évaluer le temps d’attente. Parmi les raisons pouvant expliquer l’augmentation du temps d’attente, citons la demande accrue, les ressources insuffisantes et les changements dans les recommandations de traitement chirurgical conservateur et de radiothérapie.