Application of the International Germ Cell Consensus Classification to the Nova Scotia population of patients with germ cell tumours

Can Urol Assoc J. 2009 Apr;3(2):120-4. doi: 10.5489/cuaj.1043.

Abstract

Background: The International Germ Cell Consensus Classification (IGCCC) is the internationally accepted, clinically based prognostic classification used to assist in the management and research of metastatic germ cell tumours (GCTs). The goal of this study was to determine whether the IGCCC is applicable to a population-based cohort.

Methods: We completed a retrospective chart review of patients who received diagnoses of GCT in Nova Scotia between 1984 and 2004 and who received treatment with platin-based chemotherapy for metastatic disease. We assigned the IGCCC to each patient based on the site of the primary lesion, the presence or absence of nonpulmonary visceral metastases and prechemotherapy tumour marker values. We calculated Kaplan-Meier estimates of 5-year progression-free survival (PFS) and overall survival for each IGCCC group.

Results: The study cohort comprised 129 patients. The distribution and outcomes in each group of patients in Nova Scotia was similar to that published in the IGCCC. Among patients with nonseminoma GCTs (NSGCT) 61% had good, 22% had intermediate and 17% had poor prognoses. Among those with seminomas, 85% had good and 15% had intermediate prognoses. Among patients with NSGCTs, the 5-year PFS was 90%, 69% and 55%, and the 5-year overall survival was 94%, 84%, 61% in the good, intermediate, and poor prognostic categories respectively. Among patients with seminomas, the 5-year PFS was 95% and 50% and the 5-year overall survival was 94% and 50% in the good and intermediate prognostic categories, respectively.

Conclusion: The IGCCC seems applicable to a population-based cohort, with similar distribution of categories and clear prognostic ability.

Contexte: L’IGCCC (International Germ Cell Consensus Classification) est un système de classification pronostique mondialement reconnu, basé sur les données cliniques et utilisé pour faciliter la prise en charge des tumeurs germinales métastatiques et la recherche sur ces tumeurs. Le but de la présente étude était de déterminer si cette classification s’applique à une cohorte de population.

Méthodologie: On a mené une étude rétrospective par examen de dossiers de patients ayant reçu un diagnostic de tumeur germinale en Nouvelle-Écosse entre 1984 et 2004 et traités par chimiothérapie antimétastatique à base de platine. On a classé les patients selon l’IGCCC en fonction du siège de la tumeur primitive, de la présence ou de l’absence de métastases viscérales non pulmonaires et des valeurs des marqueurs tumoraux avant la chimiothérapie. La survie sans progression de la maladie (SSP) et la survie globale (SG) sur 5 ans pour chaque groupe formé en fonction de l’IGCCC ont été évaluées par la méthode de Kaplan-Meier.

Résultats: La cohorte étudiée comptait 129 patients. La distribution et l’issue du traitement étaient similaires pour tous les patients à celles publiées dans la classification IGCCC. Chez les patients avec tumeurs germinales non séminomateuses, 61 % avaient un pronostic favorable, 22 % un pronostic moyen et 17 % un pronostic médiocre. Chez les patients avec tumeurs sémino-mateuses, 85 % avaient un pronostic favorable et 15 % un pronostic moyen. Chez les patients avec tumeurs germinales non sémi-nomateuses, la SSP après 5 ans était de 90 %, 69 % et 55 % et la survie globale après 5 ans était de 94 %, 84 % et 61 % en fonction de pronostiques favorable, moyen et médiocre, respectivement. Chez les patients avec tumeurs séminomateuses, la SSP après 5 ans était de 95 % et 50% et la survie globale après 5 ans était de 94 % et 50 % en fonction de ces mêmes catégories pronostiques.

Conclusion: L’IGCCC semble bien s’appliquer à une cohorte de population; la distribution entre les classes est similaire, et la capacité pronostique est très bonne.