Improving access to care by allowing self-referral to a hepatitis C clinic

Can J Gastroenterol. 2009 Jun;23(6):421-4. doi: 10.1155/2009/216903.

Abstract

Background: Estimates suggest that more than 250,000 Canadians are infected with hepatitis C virus (HCV), but less than 10% have been treated. Access to specialists in Canada is usually via health care professional (HCP) referral and, therefore, may be a barrier to HCV care. However, clinics that operate in conjunction with the Hepatitis Support Program, Edmonton, Alberta, allow self-referral. It is hypothesized that this improves access to care without increasing inappropriate referrals.

Objective: To compare the baseline characteristics and outcomes of HCV patients who self-referred with those who were HCP-referred.

Methods: Data were collected from the Hepatitis Support Program HCV database and chart reviews.

Results: Between December 17, 2002, and December 31, 2007, 1563 patients were referred including 336 self- (21.5%) and 1227 HCP-referrals (78.5%). Self- and HCP-referred patients were similar in terms of age (mean [+/- SD] 43.0+/-10.3 years versus 43.9+/-10.0 years, respectively; P=0.18), sex (56.8% versus 62.0% [men], respectively; P=0.08) and risk factors for HCV (P=0.3), with 49.7% and 52.6%, respectively, identifying injection drug use as the primary risk factor. The two groups had similar HCV genotype distributions and liver biopsy fibrosis scores with similar treatment rates (31.3% versus 33.2%; P=0.6). Treatment outcomes were excellent (sustained virological response 40.2% for genotype 1, 67% for genotypes 2 and 3) in patients completing therapy and were similar between the two groups.

Conclusion: Self-referred patients comprised 21.5% of patients accessing care in the clinic. Self- and HCP-referred patients had similar characteristics, treatment rates and outcomes. Facilitating self referral to an HCV clinic can improve access to care, including risk reduction education and HCV treatment.

HISTORIQUE: Selon les estimations, plus de 250 000 Canadiens sont infectés par le virus de l’hépatite C (VHC), mais moins de 10 % sont traités. En général, pour accéder à un spécialiste au Canada, il faut obtenir l’aiguillage d’un professionnel de la santé (PDS), ce qui peut constituer un obstacle aux soins du VHC. Cependant, les cliniques qui fonctionnent conjointement avec le programme de soutien de l’hépatite d’Edmonton, en Alberta, autorisent les auto-aiguillages. On postule que cette autorisation améliore l’accès aux soins sans accroître les aiguillages inopportuns.

OBJECTIF: Comparer les caractéristiques de départ et les issues des patients qui se sont auto-aiguillés à celles des patients aiguillés par un PDS.

MÉTHODOLOGIE: Les données ont été colligées dans la base de données du VHC et les dossiers du programme de soutien de l’hépatite.

RÉSULTATS: Du 17 décembre 2002 au 31 décembre 2007, 1 563 patients ont été aiguillés, y compris 336 auto-aiguillages (21,5 %) et 1 227 aiguillages par un PDS (78,5 %). Les patients auto-aiguillés et aiguillés par un PDS étaient similaires pour ce qui est de l’âge (âge moyen [±ÉT] de 43,0±10,3 ans par rapport à 43,9±10,0 ans, respectivement; P=0,18), du sexe (56,8 % par rapport à 62,0 % [hommes], respectivement; P=0,08) et des facteurs de risque du VHC (P=0,3), tandis que 49,7 % et 52,6 %, respectivement, déclaraient les drogues par injection comme facteur de risque primaire. Les deux groupes avaient une répartition génotypique du VHC similaire et des indices de fibrose à la biopsie du foie aux taux de traitement similaires (31,3 % par rapport à 33,2 %; P=0,6). Les issues des traitements étaient excellentes (réponse virologique soutenue de 40,2 % pour le génotype 1 et de 67 % pour les génotypes 2 et 3) chez les patients qui terminaient la thérapie et étaient similaires dans les deux groupes.

CONCLUSIONS: Les patients auto-aiguillés représentaient 21,5 % des patients qui accédaient aux soins à la clinique. Les patients auto-aiguillés et aiguillés par un PDS avaient des caractéristiques, des taux de traitement et des issues similaires. Le fait de faciliter les auto-aiguillages vers une clinique du VHC peut améliorer l’accès aux soins, y compris l’éducation sur la réduction des risques et le traitement du VHC.

MeSH terms

  • Adult
  • Alberta
  • Ambulatory Care*
  • Antiviral Agents / therapeutic use
  • Cohort Studies
  • Female
  • Health Services Accessibility*
  • Hepatitis C / diagnosis
  • Hepatitis C / therapy*
  • Humans
  • Male
  • Middle Aged
  • Patient Participation*
  • Referral and Consultation / organization & administration*
  • Retrospective Studies
  • Treatment Outcome

Substances

  • Antiviral Agents