Purpose: To investigate whether patient-controlled oral analgesia (PCOA) used by individuals receiving a total knee replacement could reduce pain, increase patient satisfaction, reduce opioid use and/or reduce opioid side effects when compared with traditional nurse (RN)-administered oral analgesia.
Methods: Patients who underwent an elective total knee replacement at a quaternary care centre (Toronto Western Hospital, Toronto, Ontario) were randomly assigned to either PCOA or RN-administered short-acting oral opioids on postoperative day 2. Subjects in the RN group called the RN to receive their prescribed short-acting opioid. Subjects in the PCOA group kept a single dose of their prescribed oral opioid at their bedside and took this dose when they felt they needed it, to a maximum of one dose every 2 h. Study outcomes, collected on postoperative day 2, included pain (measured by the Brief Pain Inventory - Short Form), patient satisfaction (measured by the Pain Outcome Questionnaire Satisfaction subscale - component II), opioid use (oral morphine equivalents), opioid side effects (nausea, pruritus and/or constipation) and knee measures (maximum passive knee flexion and pain at maximum passive knee flexion, performed on the operative knee).
Results: Study outcomes were analyzed twice. First, for a subset of 73 subjects who remained in their randomly assigned group (PCOA group, n=36; RN group, n=37), randomized analyses were performed. Second, for the larger sample of 88 subjects who were categorized by their actual method of receiving oral opioids (PCOA group, n=41; RN group, n=47), as-treated analyses were performed. There were no differences in study outcomes between the PCOA and RN groups in either analysis.
Conclusion: PCOA was not superior to RN administration on study outcomes. However, PCOA did not increase opioid use or pain. PCOA remains an important element in the patient-centred care facility.
OBJECTIF :: Examiner si l’analgésie orale contrôlée par les patients (AOCP) utilisée par les personnes qui subissent une arthroplastie totale du genou peut réduire la douleur, accroître la satisfaction du patient, réduire le recours aux opiacés ou les effets secondaires des opiacés par rapport à une analgésie orale classique administrée par une infirmière.
MÉTHODOLOGIE :: Les patients qui ont subi une arthroplastie totale du genou non urgente à un centre de soins quaternaires (Toronto Western Hospital de Toronto, en Ontario) ont été répartis au hasard entre une AOCP ou des opiacés oraux à action brève administrés par une infirmière le deuxième jour postopératoire. Les sujets du groupe traité par l’infirmière l’appelaient pour recevoir leur opiacé à action brève prescrit, tandis que le groupe de patients sous AOCP conservaient une dose unique d’opiacé oral prescrit à leur chevet et la prenaient lorsqu’ils en ressentaient le besoin, jusqu’à concurrence d’une dose aux deux heures. Les issues de l’étude, colligées le deuxième jour postopératoire, incluaient la douleur (mesurée selon le bref inventaire de la douleur – court), la satisfaction du patient (mesurée selon la sous-échelle de satisfaction du questionnaire d’issue de la douleur – élément II), le recours aux opiacés (équivalents oraux de la morphine), les effets secondaires des opiacés (nausées, prurit ou constipation) et les mesures du genou (flexion passive maximale du genou et douleur lors de la flexion passive maximale du genou opéré).
RÉSULTATS :: Les chercheurs ont analysé les issues de l’étude deux fois. D’abord, dans un sous-groupe de 73 sujets demeurés dans leur groupe attribué au hasard (groupe sous AOCP, n=36; groupe traité par l’infirmière, n=37), ils ont effectué des analyses randomisées. Ensuite, au sein du plus grand échantillon de 88 sujets classés selon la méthode réelle d’administration des opiacés (groupe sous AOCP, n=41; groupe traité par l’infirmière, n=47), ils ont procédé à des analyses selon le traitement. Dans les deux analyses, ils n’ont constaté aucune différence d’issues entre le groupe sous AOCP et celui traité par l’infirmière.
CONCLUSION :: L’AOCP n’était pas supérieure à l’administration par l’infirmière pour les issues de l’étude. Cependant, l’AOCP n’accroissait pas l’utilisation des opiacés ou la douleur. L’AOCP demeure un élément important dans l’établissement de soins axés sur les patients.