Prevalence of abusive encounters in the workplace of family physicians: a minor, major, or severe problem?

Can Fam Physician. 2010 Mar;56(3):e101-8.

Abstract

Objective: To examine the career prevalence of abusive encounters for family physicians in Canada.

Design: A 7-page cross-sectional mailed survey in English and French.

Setting: Canada.

Participants: A total of 3802 randomly selected practising family physicians who were members of the College of Family Physicians of Canada.

Main outcome measures: Demographic characteristics of survey participants, career prevalence of abusive encounters, and perpetrators of abuse.

Main findings: Twenty percent (20.4%) of the surveys (n = 774) were returned. Of the respondents, 44% were men and 56% were women. Most were in private practice in urban settings. The average number of years in practice was 15. The career prevalence of abusive encounters was divided into "minor," "major," and "severe" incidents. Of all the respondents, 98% had experienced at least 1 incident of minor abuse, 75% had experienced at least 1 incident of major abuse, and 39% had experienced at least 1 incident of severe abuse. Using chi(2) analysis, a number of demographic variables were found to be significantly associated with abuse including the physician's race and sex. Patients were the most common perpetrators of abuse. Ninety percent of family physicians surveyed reported that they had been abused by patients, while 70% reported that they had been abused by family members of patients.

Conclusion: Approximately 2 in 5 family physicians surveyed were subjected to a considerable amount of severe abuse during practice. Abuse in the office setting might have grave consequences for the health and well-being of the victimized physicians and might hinder service retention where the risk of abuse is greatest.

OBJECTIF: Déterminer la prévalence des incidents violents que doivent affronter les médecins de famille canadiens durant leur carrière.

TYPE D’ÉTUDE: Enquête postale transversale de 7 pages, en versions anglaise et française.

CONTEXTE: Canada.

PARTICIPANTS: Un échantillon aléatoire de 802 médecins de famille actifs, membres du Collège des médecins de famille du Canada.

PRINCIPAUX PARAMÈTRES ÉTUDIÉS: Caractéristiques démographiques des participants, prévalence des incidents violents durant la carrière, et auteurs de ces violences.

PRINCIPALES OBSERVATIONS: Le taux de réponse était de 20,4 % (n = 774). Parmi les répondants, 44 % étaient des hommes et 56 % des femmes. La plupart pratiquaient en solo en milieu urbain et avaient en moyenne 15 années de pratique. Pour calculer la prévalence des incidents violents, on a distingué les incidents « mineurs », « majeurs » et « graves ». Sur l’ensemble des répondants, 98 % avaient vécu au moins un incident de violence mineur, 75 % au moins un incident majeur et 39 % au moins 1 incident grave. L’analyse de χ2 a révélé que certaines caractéristiques démographiques sont associées de façon significative à la violence, y compris la race et le sexe du médecin. Les patients étaient le plus souvent les auteurs de la violence. Parmi les médecins de famille, 90 % déclaraient avoir été victimes de violence de la part de patients tandis que 70 % disaient avoir été menacés par des proches des patients.

CONCLUSION: Environ 2 médecins de famille sur 5 ont dû subir une quantité importante de violence grave durant leur pratique. La violence au bureau pourrait avoir de graves conséquences pour la santé et le bien-être des médecins qui en sont victimes, et pourrait entraver le recrutement d’effectifs là où le risque est trop élevé.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Canada
  • Cross-Sectional Studies / statistics & numerical data
  • Family Practice / statistics & numerical data*
  • Female
  • Humans
  • Male
  • Physician-Patient Relations*
  • Social Behavior*
  • Violence / statistics & numerical data*