Diagnostic accuracy of surface coil magnetic resonance imaging at 1.5 T for local staging of elevated risk prostate cancer

Can Urol Assoc J. 2010 Aug;4(4):257-62. doi: 10.5489/cuaj.09103.

Abstract

Introduction: Preoperative prostate cancer stage predicts prognosis and affects treatment decisions. The purpose of this study was to estimate the sensitivity and specificity of surface coil magnetic resonance imaging (MRI) for prostate cancer stage using surgical pathologic data as the reference standard.

Methods: High-risk patients (>/=cT3 or PSA >/=20 ng/mL or Gleason >/=8) and selected intermediate-risk patients (clinically bulky disease on exam or biopsy, cT2b/c, or Gleason 7 with >/=3 of 5 biopsy cores positive in a lobe) routinely received a pelvic MRI at our institution. The images of identified patients were reviewed by one radiologist who was blinded to clinical information. The radiologist reported presence or absence of tumour within each lobe of the prostate. Extraprostatic extension (EPE), seminal vesicle (SV) invasion and pelvic lymph node (PLN) metastasis were also reported. Radiological findings were compared with prostatectomy pathology reports.

Results: During the study period, about 320 radical prostatectomies were performed. Of these, 32 had a preoperative surface coil pelvic MRI adequate for analysis. Pathologically, 53 of 64 (82.8%) prostate lobes contained tumour, 17 (26.6%) lobes had associated EPE, 12 (18.8%) had SV involvement and 7 (10.9%) sets of PLNs contained cancer. Magnetic resonance imaging sensitivity and specificity were, respectively, 94.3% and 81.8% for tumour location, 82.4% and 87.2% for EPE, 83.3% and 92.3% for SV invasion and 71.4% and 94.7% for PLN involvement.

Interpretation: Surface coil MRI accurately stages many prostate cancer patients with elevated risk of extraprostatic disease. This mode of imaging may be reasonable at centres that do not have endorectal coil MRI.

Introduction :: Le stade du cancer de la prostate avant l’opération permet d’établir le pronostic et influe sur les décisions en ce qui concerne le traitement. Notre étude avait pour objectif d’évaluer la sensibilité et la spécificité de l’imagerie par résonance magnétique avec bobine de surface dans l’établissement du stade du cancer de la prostate en utilisant les données pathologiques liées à la chirurgie comme données de référence.

Méthodologie :: Les patients à risque élevé (tumeur ≥cT3 ou taux d’APS ≥20 ng/mL ou score de Gleason ≥ 8) et certains patients à risque intermédiaire (maladie volumineuse sur le plan clinique lors de l’examen ou à la biopsie, tumeur cT2b/c, ou score de Gleason de 7 avec au moins 3 carottes biopsiques sur 5 prélevées dans le même lobe qui soient positives) subissent un examen par IRM de façon systématique à notre établissement. Les images des patients inclus dans l’étude ont été examinées par un radiologiste à qui les données cliniques n’avaient pas été divulguées (examen à l’insu). Le radiologiste signalait la présence ou l’absence de tumeur dans chaque lobe prostatique. On a aussi signalé des cas d’extension extraprostatique, d’envahissement des vésicules séminales et de métastases touchant les ganglions lymphatiques pelviens. Les observations radiologiques ont été comparées aux résultats des rapports de pathologie suivant la prostatectomie.

Résultats :: Pendant l’étude, environ 320 prostatectomies radicales ont été réalisées. De ce nombre, 32 patients avaient subi une IRM pelvienne avec bobine de surface dont les données étaient analysables. À l’examen pathologique, 53 des 64 lobes prostatiques (82,8 %) présentaient du tissu tumoral, 17 lobes (26,6 %), une extension extraprostatique associée, 12 (18,8 %), un envahissement des vésicules séminales et 7 (10,9 %), des groupes de ganglions lymphatiques pelviens présentant des traces de cancer. La sensibilité et la spécificité de l’IRM étaient respectivement, de 94,3 % et de 81,8 % pour l’emplacement de la tumeur, de 82,4 % et 87,2 % pour les extensions extraprostatiques, de 83,3 % et 92,3 % pour les envahissements des vésicules séminales et de 71,4 % et 94,7 % pour l’atteinte des ganglions lymphatiques pelviens.

Interprétation :: L’IRM avec bobine de surface permet d’établir avec exactitude le stade du cancer de la prostate chez de nombreux patients présentant un risque accru de maladie extraprostatique. Cette technique d’imagerie pourrait représenter une méthode diagnostique raisonnable dans les centres qui ne disposent pas d’IRM avec bobine endorectale.