Background: Intraoperative spinal cord and nerve root monitoring is used to identify an insult to the neural elements with the goal of preventing injury. There are 2 major categories of monitoring: evoked potentials (somatosensory evoked potentials and motor evoked potentials) and electromyography. The availability of intraoperative neuromonitoring and the indications for use vary widely. In this study, we aimed to document the current practices and opinions of Canadian spine surgeons with regards to intraoperative spinal monitoring.
Methods: We surveyed members of the Canadian Spine Society about the availability and use of various types of intraoperative neuromonitoring modalities for surgical procedures.
Results: We distributed 105 surveys and received 95 responses (90%). Somatosensory evoked potentials were the most commonly available form of intraoperative neuromonitoring, although it was available to only 65.3% of respondents. Surgeons in either full-time or part-time academic practice used monitoring more frequently than those in private practice (p < 0.001), but this association was not based on surgeon preference after controlling for availability. Years of practice and training background (orthopedic or neurosurgical) did not influence the use of monitoring. Canadian spine surgeons overwhelmingly reported that they use intraoperative neuromonitoring to reduce the risk of adverse operative events, rather than because of liability concerns. Most respondents believed that monitoring should be used in the correction of major deformity and scoliosis.
Conclusion: The availability of spinal monitoring in Canada is variable. Most surgeons believe that it is an important adjunct to improve patient safety.
Contexte: La surveillance intraopératoire de la moelle épinière et des racines nerveuses sert à déterminer l’atteinte des éléments nerveux afin de prévenir des lésions. Il y a 2 grandes catégories de surveillance: les potentiels évoqués (potentiels évoqués somatosensoriels et potentiels évoqués moteurs) et l’électromyographie. La disponibilité de la neurosurveillance intraopératoire et les indications de son utilisation varient énormément. Au cours de cette étude, nous voulions documenter les pratiques et les opinions courantes des chirurgiens canadiens spécialistes du rachis en ce qui a trait à la surveillance intraopératoire de la moelle.
Méthodes: Nous avons sondé les membres de la Société canadienne du rachis au sujet de la disponibilité et de l’utilisation de diverses méthodes de neurosurveillance intraopératoire durant les interventions chirurgicales.
Résultats: Nous avons distribué 105 questionnaires et reçu 95 réponses (90 %). Les potentiels évoqués somatosensoriels constituaient la forme la plus répandue de neurosurveillance intraopératoire, même si 65,3 % seulement des répondants y avaient accès. Les chirurgiens de pratique universitaire à temps plein ou à temps partiel utilisaient la surveillance plus souvent que ceux qui exerçaient en pratique privée (p < 0,001), mais ce lien n’était pas basé sur la préférence du chirurgien compte tenu de la disponibilité. Le nombre d’années de pratique et la formation (en orthopédie ou en neurochirurgie) n’avaient pas d’effet sur l’utilisation de la surveillance. Les chirurgiens canadiens spécialistes du rachis ont déclaré par une majorité écrasante qu’ils utilisent la neurosurveillance intraopératoire afin de réduire le risque d’événements indésirables au cours de l’intervention plutôt qu’à cause de préoccupations liées à la responsabilité. La plupart des répondants sont d’avis qu’il faudrait utiliser la surveillance dans les interventions de correction d’une malformation majeure et d’une scoliose.
Conclusion: La disponibilité de la surveillance de la moelle au Canada est variable. La plupart des chirurgiens croient qu’il s’agit d’un outil d’appoint important pour améliorer la sécurité des patients.