Hip fracture prevention strategies in long-term care: a survey of Canadian physicians' opinions

Can Fam Physician. 2010 Nov;56(11):e392-7.

Abstract

Objective: To garner Canadian physicians' opinions on strategies to reduce hip fractures in long-term care (LTC) facilities, focusing on secondary prevention.

Design: A cross-sectional survey using a mailed, self-administered, written questionnaire.

Setting: Canada.

Participants: Family physician members of the Ontario Long-Term Care Association (n = 165) and all actively practising geriatricians registered in the Canadian Medical Directory (n = 81).

Main outcome measures: The strength of recommendations for fracture-reduction strategies in LTC and barriers to implementing these strategies.

Results: Of the 246 physicians sent the questionnaire, 25 declined study materials and were excluded. Of the 221 remaining, 120 responded for a response rate of 54%. About two-thirds of respondents were family physicians (78 of 120) and the rest were mostly geriatricians. Most respondents strongly recommended the following secondary prevention strategies for use in LTC after hip fracture: calcium, vitamin D, oral aminobisphosphonates, physical therapy, and environmental modification (such as handrails). Most respondents either did not recommend or recommended limited use of etidronate, intravenous bisphosphonates, calcitonin, raloxifene, testosterone (for hypogonadal men), and teriparatide. Postmenopausal hormone therapy was discouraged or not recommended by most respondents. Support was mixed for the use of hip protectors, B vitamins, and folate. Barriers to implementation identified by most respondents included a lack of strong evidence of hip fracture reduction (for B vitamins and folate, cyclic etidronate, and testosterone), side effects (for postmenopausal hormone therapy), poor compliance (for hip protectors), and expense (for intravenous bisphosphonates and teriparatide). Some respondents cited side effects or poor compliance as barriers to using calcium and potent oral bisphosphonates.

Conclusion: Canadian physicians favour the use of calcium, vitamin D, potent oral bisphosphonates, physical therapy, and evironmental modifications for LTC residents after hip fracture. Further study at the clinical and administrative levels is required to find ways to overcome the specific barriers to implementation and effectiveness of these interventions.

OBJECTIF: Recueillir l’opinion de médecins canadiens sur les mesures susceptibles de réduire les fractures de la hanche dans les établissements de soins de longue durée (SLD), en insistant sur la prévention secondaire.

TYPE D’ÉTUDE: Enquête transversale par questionnaire écrit auto-administré transmis par la poste.

CONTEXTE: Le Canada.

PARTICIPANTS: Médecins de famille membres de l’Ontario Long-Term Care Association (n = 165) et tous les gériatres en pratique active inscrits au Canadian Medical Directory (n = 81).

PRINCIPAUX PARAMÈTRES À L’ÉTUDE: Le degré d’insistance pour recommander les mesures de réduction des fractures dans les SLD et les obstacles à l’implantation de ces mesures.

RÉSULTATS: Sur les 246 médecins auxquels le questionnaire a été adressé, 25 se sont désistés et ont été exclus. Sur les 221 restants, 120 ont répondu, soit un taux de réponse de 54 %. Les deux tiers environ des répondants étaient des médecins de famille (78 sur 120), les autres étant surtout des gériatres. La plupart des répondants recommandaient fortement d’instaurer les mesures de prévention secondaires suivantes dans les SLD après une fracture de la hanche : calcium, vitamine D, aminobisphosphonates oraux, physiothérapie et modifications de l’environnement (p. ex. mains courantes). La majorité des répondants ne recommandaient pas, ou recommandaient un usage limité d’étidronate, de bisphosphonates intraveineux, de calcitonine, de raloxifène, de testostérone (pour les hommes avec hypogonadisme) et de tériparatide. L’hormonothérapie postménopausique était découragée ou non recommandée par la plupart des répondants. L’utilisation de protecteurs de hanche, de vitamines B et de folate obtenait un certain appui. Pour la plupart des médecins, les obstacles à la mise en place des mesures comprenaient un manque de preuves solides pour une réduction des fractures de la hanche (pour les vitamines B, le folate, l’étidronate cyclique et la testostérone), les effets indésirables (pour l’hormonothérapie postménopausique), la faible observance (pour les protecteurs de hanche) et les coûts (pour les bisphosphonates intraveineux et le tériparatide). Certains répondants ont indiqué que les effets indésirables et la faible observance faisaient obstacle à l’utilisation du calcium et des bisphosphonnates oraux.

CONCLUSION: Les médecins canadiens favorisent l’usage de calcium, de vitamine D, de bisphosphonates oraux puissants, de physiothérapie et des modifications environnementales pour les résidents des SLD ayant subi une fracture de hanche. Il faudrait d’autres études aux niveaux clinique et administratif pour trouver des façons de vaincre les obstacles spécifiques qui gênent l’instauration et l’efficacité de ces mesures.

MeSH terms

  • Aged, 80 and over
  • Attitude of Health Personnel
  • Cross-Sectional Studies
  • Family Practice
  • Female
  • Geriatrics
  • Health Promotion
  • Hip Fractures / prevention & control*
  • Humans
  • Long-Term Care*
  • Male
  • Ontario
  • Outcome Assessment, Health Care
  • Patient Compliance
  • Physicians / psychology*
  • Physicians / statistics & numerical data
  • Surveys and Questionnaires