How long can patients with renal cell carcinoma wait for surgery without compromising pathological outcomes?

Can Urol Assoc J. 2011 Dec;5(6):E148-51. doi: 10.5489/cuaj.10035. Epub 2011 Mar 1.

Abstract

Introduction: Surgical wait times have been shown to be of significance in other malignancies, but limited studies exist in renal cell cancer (RCC). We analyzed surgical waiting time for RCC patients to see if there was an adverse impact on pathological characteristics.

Methods: Our centre triages RCC patients on the basis of perceived tumour risk. The waiting time for surgery is adjusted stage for stage: clinical T1 at 90 days, T2 at 40 days, T3 and T4 at 30 days. We retrospectively reviewed the charts of 354 patients who underwent surgery for RCC. Patients were assessed for pathological upstaging, positive lymph nodes, tumour recurrence and tumour size within each stage. Analysis was performed, using surgical waiting time as a categorical variable, to test for associations with disease recurrence or adverse pathological characteristics.

Results: The median time from the first consultation to surgery was 41 days and the mean follow-up was 26.6 months. Waiting time stage for stage was: clinical T1 at 57.12 days, clinical T2 at 36.8 days, clinical T3 and T4 at 30.32 days. On multivariate analysis, pathological tumour size was associated with progression, whereas no significant association was found between waiting time and upstaging. Higher stage tumours, sarcomatoid pathology and clinical evidence of progression were associated with shorter waiting times for early interventions.

Conclusions: There was no statistically significant evidence for upstaging or progression during the waiting period for our group of patients. The data reinforce previous studies reporting a "safe" period of active surveillance in T1 RCC without affecting their final pathological outcome.

Introduction :: Il a été montré que les temps d’attente en chirurgie ont de l’importance avec d’autres tumeurs malignes, mais il existe peu d’études concernant l’hypernéphrome. Nous avons analysé le temps d’attente avant une intervention chirurgicale des patients atteints d’hypernéphrome pour voir si ce temps d’attente avait un effet négatif sur les caractéristiques pathologiques.

Méthodes :: Notre centre trie les patients atteints d’hypernéphrome sur la base du risque perçu lié à la tumeur. Le temps d’attente pour la chirurgie est ajusté en fonction du stade : stade clinique T1, 90 jours, stade T2, 40 jours, stades T3 et T4, 30 jours. Nous avons examiné de façon rétrospective les dossiers de 354 patients ayant subi une chirurgie pour traiter un hypernéphrome. Les patients ont été évalués pour cerner la présence d’une progression du stade pathologique ou de ganglions lymphatiques positifs, et la récidive et la taille de la tumeur pour chaque stade. L’analyse a été effectuée en utilisant le temps d’attente avant l’intervention comme variable catégorique, afin de vérifier son lien avec la récurrence de la maladie ou des caractéristiques pathologiques néfastes.

Résultats :: Le délai médian entre la première consultation et l’intervention était de 41 jours, et le suivi moyen était de 26,6 mois. Le temps d’attente en fonction du stade allait comme suit : stade clinique T1, 57,12 jours, stade clinique T2, 36,8 jours, stades cliniques T3 et T4, 30,32 jours. Lors de l’analyse multi-variée, une corrélation a été établie entre la taille de la tumeur et la progression, alors qu’aucun lien significatif n’a été observé entre les temps d’attente et la progression du stade pathologique. Un stade tumoral supérieur, des caractéristiques sarcomatoïdes à l’examen pathologique et des preuves cliniques de progression ont été associés à des temps d’attente plus courts pour les interventions précoces.

Conclusions :: Il n’y avait aucune donnée statistiquement significative montrant une progression du stade pathologique au cours de la période d’attente pour notre groupe de patients. Les données confirment les résultats d’études antérieures signalant une période « sans danger » de surveillance active dans les cas d’hypernéphrome de stade T1 sans que cela n’affecte le résultat pathologique final.