Treatment of angiomyolipoma at a tertiary care centre: the decision between surgery and angioembolization

Can Urol Assoc J. 2011 Dec;5(6):E138-41. doi: 10.5489/cuaj.10028. Epub 2011 Mar 1.

Abstract

Background: Angiomyolipoma (AML) is a benign renal neoplasm. First-line therapy includes renal preserving surgery or angioembolization (RAE), both with good outcomes in isolated studies. However, there are no comparative randomized trials and no clinical guidelines to help clinicians decide between these treatment modalities. Our study examines the patterns of AML treatment at a tertiary care centre to evaluate how local urologists have been treating this disease.

Methods: This is a retrospective study of all AMLs treated at the Vancouver General Hospital (Vancouver, BC, Canada) over the past 10 years with either RAE or surgical excision. Searches were performed of the radiology and pathology dictation systems, using the following keywords: AML, angiomyolipoma, angioembolization, embolization, surgery, partial nephrectomy and nephrectomy.

Results: At our institution, more AMLs were treated by surgery than angioembolization (42 vs. 17 cases). Angioembolization was more often chosen for cases of multifocal AML (35% vs. 7%) and acute hemorrhage (50% vs. 14%). In the angioembolization cases, particles were the embolic agent of choice (used 40% of the time).

Conclusions: Angioembolization allows rapid patient stabilization in cases of acute hemorrhage, and provides good renal preservation in cases of multifocal AML. It may also be preferred in large masses when partial nephrectomy is not feasible. Surgery should be performed in cases of diagnostic uncertainty or complex vascular anatomy not amenable to RAE. Prospective randomized studies are needed to compare RAE and surgery to better define their indications in sporadic AML.

Contexte :: Un angiomyolipome (AML) est une tumeur bénigne du rein. Le traitement de première intention comprend une chirurgie de conservation rénale ou une angioembolisation rénale, qui ont toutes deux donné de bons résultats dans des études isolées. Cependant, aucun essai comparatif randomisé n’a été mené et il n’existe pas de lignes directrices pour aider les cliniciens à choisir entre ces modalités thérapeutiques. Notre étude a examiné les tendances dans le traitement de l’AML à un centre de soins tertiaires pour évaluer comment les urologues y traitent cette maladie.

Méthodologie :: Il s’agit d’une étude rétrospective de tous les AML traités au Vancouver General Hospital (Vancouver, C.-B., Canada) au cours des 10 dernières années, soit par chirurgie de conservation rénale ou par angioembolisation. Des recherches ont été effectuées dans les systèmes de dictée vocale de radiologie et de pathologie en utilisant les mots-clés anglais suivants : AML, angiomyolipoma, angioembolization, embolization, surgery, partial nephrectomy et nephrectomy.

Résultats :: Dans notre établissement, plus de cas d’AML ont été traités par chirurgie que par angioembolisation (42 cas contre 17). L’angioembolisation a été plus souvent choisie dans les cas d’AML multifocal (35 % contre 7 %) et d’hémorragie aiguë (50 % contre 14 %). Dans les cas traités par angioembolisation, les particules ont été l’agent embolique privilégié (utilisées dans 40 % des cas).

Conclusions :: L’angioembolisation permet de stabiliser rapidement l’état du patient en cas d’hémorragie aiguë, et offre une bonne conservation rénale en cas d’AML multifocale. Elle peut aussi être préférable en présence de larges masses quand la néphrectomie partielle n’est pas possible. La chirurgie doit être réalisée en cas d’incertitude diagnostique ou d’anatomie vasculaire complexe ne se prêtant pas à l’angioembolisation rénale. Des études prospectives randomisées sont nécessaires pour comparer l’angioembolisation rénale et la chirurgie afin de mieux définir leurs indications dans les formes sporadiques d’AML.