Objective: To determine the degree of compliance with Transport Canada's Transportation of Dangerous Goods Regulations for transporting infectious substances in Canada.
Design: A three-phase study including observation of packages arriving at the British Columbia Centre for Disease Control (BCCDC) provincial laboratory; observation of requested samples of either an Escherichia coli culture or serum, not human immunodeficiency virus (HIV) or HbsAg positive, from laboratories; and a questionnaire concerning training and certification of packers in laboratories.
Results: During phase 1, 500 packages arriving at the BCCDC provincial laboratory were assessed. All arrived intact, with 384 (76.8%) in a firm outer package. Only 178 (35.6%) contained absorbent material. Six samples were known to contain human immunodefiency virus or hepatitis B; all were appropriately packaged. Of the remainder, 11 (2.2%) were considered overpackaged, 192 (38.4%) acceptably packaged and 191 (38.2%) inadequately packaged. In phase 2, 138 requested packages were assessed. All arrived intact, 132 (95.7%) in a firm outer package. Ninety-six (69.6%) contained absorbent material. Only six (4.3%) were considered inadequately packaged. In phase 3, 171 laboratories responded to a questionnaire. Fifty-nine were from small laboratories, 53 from intermediate laboratories and 23 from large laboratories. Most laboratories (55.4%) relied on in-house resources to train packers. Only 26 (15.3%) facilities had no certified packers, and 60.8% noted they had a formal copy of the regulations available in the laboratory. Laboratory characteristics associated with the likelihood of overpackaging included number of technologists (χ(2)=5.72; P=0.058), number of samples processed by laboratories (χ(2)=8.46; P=0.015) and being a private laboratory as opposed to being a hospital laboratory (Fisher Exact two-tailed 0.040).
Conclusions: Canadian laboratories tend to package safely and within the acceptable range of regulation, although not within the precision of regulation. Most laboratories have trained and certified packers. The most common error is the use of outer packaging that is not firm. Larger laboratories tend to overpackage resulting in increased costs.
OBJECTIF :: Déterminer le degré d’adhésion aux Règlements sur le transport des matières dangereuses de Transport Canada pour le transport de substances infectieuses.
MODÈLE :: Une étude en 3 phases comprenant une observation des colis arrivant au Laboratoire provincial de lutte contre la maladie de la Colombie-Britannique ; une observation des échantillons requis, soit d’une culture d’Escherichia coli, soit du sérum non infecté par le virus de l’immunodéficience humaine ou positif pour l’HbsAg, provenant des laboratoires, et un questionnaire concernant la formation et la certification des emballeurs dans les laboratoires.
RÉSULTATS :: Pendant la phase 1, 500 paquets arrivant au Laboratoire de lutte contre la maladie de la Colombie-Britannique ont été évalués. Tous les paquets sont arrivés intacts et 384 (76,8 %) d’entre eux dans un emballage extérieur rigide. Seuls 178 (35,6 %) des paquets contenaient un matériel absorbant. On savait que six échantillons contenaient le virus de l’immunodéficience humaine ou de l’hépatite B, tous étaient emballés adéquatement. Du reste, 11 (2,2 %) étaient considérés comme suremballés, 192 (38,4 %) comme emballés de façon acceptable, et 191 (38,2 %) emballés de façon inappropriée. Dans la phase 2, 138 paquets requis des laboratoires ont été évalués. Tous sont arrivés intacts et 132 (95,7 %) dans un emballage extérieur ferme. Quatre-vingt-seize (69,6 %) contenaient un matériel absorbant. Seuls six (4,3 %) ont été considérés comme emballés de façon inappropriée. Dans la phase 3, 171 laboratoires ont répondu au questionnaire. Cinquante-neuf réponses provenaient de petits laboratoires, 53 de laboratoires de taille intermédiaire et 23 de grands laboratoires. La plupart des laboratoires (55,4 %) s’appuyaient sur les ressources internes pour la formation des emballeurs. Seuls 26 établissements (15,3 %) n’avaient pas d’emballeurs certifiés, et 60,8 % avaient noté qu’ils disposaient d’une copie du règlement sur l’emballage au laboratoire. Les caractéristiques du laboratoire associées à la probabilité d’un suremballage comprenaient le nombre de technologistes (x2 = 5,72 ; p = 0,058), le nombre d’échantillons préparés par les laboratoires (x2 = 8,46 ; p = 0,015) et le fait d’être un laboratoire privé par opposition au fait d’être un laboratoire hospitalier (test bilatéral exact de Fisher 0,040).
CONCLUSIONS:: Les laboratoires canadiens ont tendance à emballer les paquets de façon sûre et dans les limites acceptables des règlements, mais sans les suivre avec précision. La plupart des laboratoires possèdent des emballeurs expérimentés et certifiés. L’erreur la plus courante est l’utilisation d’un emballage extérieur non rigide. Les plus grands laboratoires ont tendance à suremballer les échantillons, avec pour conséquence une augmentation des coûts.
Keywords: Canada; Escherichia coli; External quality assessment; Transportation of dangerous goods.