Objective: To determine the prevalence of human immunodeficiency virus (HIV)-1 infections.
Design: An unlinked seroprevalence study on all 'left over' blood submitted for syphilis testing during three consecutive six month periods (April 1, 1990 to September 30, 1991). After the capture of demographic data, sera to be tested for antibodies were stripped of all personal identifiers and assigned a random number. The study fulfilled Canadian ethical guidelines.
Participants: Persons with a valid Manitoba Health Services Commission number were included only once in a study year. Persons were enrolled into one of five categories: infants, injection drug users, pregnant women, persons investigated for sexually transmitted diseases (STD) and routine testing.
Results: Of the 50,929 persons tested. 133 (0.26%) were positive, a low prevalence of HIV infections. A significant increase in positivity was noticed in the second study period. While 77.7% of those tested were women, only 10 (0.025%) were positive for HIV. The rate of positivity for pregnant women was 0.72 per 10,000 tested. Of the 11,314 males tested. 123 (1.08%) had antibodies. Most of the positives were males in the STD category residing in Winnipeg; for them, the rate of positivity increased by middle age, while the rate of testing decreased with each decade of age (from age 15 to 44 years). DISCUSSION/RECOMMENDATION: This is the first report from a sentinel laboratory in Canada of an unlinked seroprevalence study in persons with STD. Results suggest an urgent need to target strategies for the control of HIV for persons with STD, particularly males in urban centres, by routine HIV testing for STD patients.
Objectif:: Déterminer la prévalence des infections au virus de l’immunodéficience humaine (VIH)-1.
Modèle:: Une étude de séroprévalence indépendante sur tout le sang en surplus soumis à une recherche de syphillis durant trois périodes consécutives de 6 mois (ler avril 1990 au 30 septembre 1991). Après la cueillette des données démographiques, les sérums à analyser à l’égard des anticorps ont été débarrassés de toute marque d’identification personnelle et on leur a assigné un numéro au hasard. L’étude répondait aux directives déontologiques canadiennes.
Participants:: Les personnes porteuses d’un numéro valide de la Manitoba Health Services Commission ont été incluses une seule fois dans une études/année. Les personnes ont été réparties dans l’une des 5 catégories suivantes: nourrissons, utilisateurs de drogues intraveineuses, femmes enceintes, personnes ayant subi des analyses de détection de maladies transmises sexuellement (MTS) et analyses de routine.
Résultats:: Des 50 929 personnes testées, 133 (0.26 %) étaient positives, soit une prévalence faible d’infection an VIH. Une augmentation significative de la positivité a été notée durant le deuxième période de l’étude. Alors que 77,7 % des sujets testés étaient des femmes, seulement 10 (0,025 %) étaient positives à l’égard du VIH. Le taux de positivité chez les femmes enceintes était de 0,72 par 10 000 testées. Des 11 314 hommes testés, 123 (1,08 %) avaient des anticorps. La plupart des séropositifs étaient de sexe masculin dans la catégorie MTS qui résidaient à Winnipeg. Pour eux, le taux de positivité s’accroissait à l’âge adulte, alors que les taux d’analyses diminuaient avec chaque tranche de 10 ans (entre 15 et 44 ans).
Discussion/Recommandations:: Il s’agit du premier rapport d’un laboratoire sentinelle au Canada, sur une étude de séroprévalence indépendante chez les personnes atteintes de MTS. Les résultats donnent à penser qu’il faut établir d’urgence des stratégies de ciblage pour le contrôle du VIH chez les personnes atteintes de MTS, particulièrement chez les hommes des centres urbains, par l’analyse de routine du VIH chez les patients porteurs de MTS.
Keywords: Human immunodeficiency virus seroprevalence; Sexually transmitted disease.