Objective: To determine physicians' level of awareness and knowledge of Lyme disease (LD) in a low-prevalence area and whether physicians' practices align with current guidelines for treatment of LD.
Design: A 23-item questionnaire assessing demographic characteristics, general knowledge about LD, laboratory testing for LD, and responses to 3 clinical scenarios.
Setting: British Columbia (BC).
Participants: Pediatricians, FPs, and internal medicine specialists who were licensed to practise in BC.
Main outcome measures: Knowledge of signs and symptoms of LD, beliefs about risk of LD, attitudes toward LD in patients in their practices, and application of accepted practice guidelines for the treatment of LD in clinical scenarios.
Results: Overall, 80.6% of respondents were FPs. Average knowledge score was 72.5% for FPs and 75.0% for other specialists. Most respondents (75.6% of FPs and 71.8% of other specialists) underestimated the occurrence of erythema migrans (EM), and only 26.1% and 28.3%, respectively, knew that EM alone was diagnostic for LD. A total of 30.5% of FPs and 12.1% of other specialists reported having treated a patient for the disease despite not believing that the patient had LD. Of all the respondents, 62.1% knew that LD was a reportable disease in BC. Respondents' reports of risk of LD in their areas were appropriately associated with actual risk based on ecological niche.
Conclusion: Physicians are knowledgeable about the clinical signs and symptoms of LD and aware of the risk of the disease despite being in a low-endemic area. Physicians in BC are comfortable with treating patients empirically for LD. Education is needed to inform physicians that EM is diagnostic and no laboratory testing is indicated before treatment. Raising awareness among physicians that LD is reportable might improve reporting of future cases.
Objectif: Déterminer à quel point les médecins sont sensibilisé à la maladie de Lyme (ML) et la connaissent, dans une région à faible endémicité et vérifier si leurs pratiques s’accordent avec les lignes directrices actuelles pour le traitement de cette maladie.
Type d’étude: Un questionnaire de 23 items permettant d’évaluer les caractéristiques démographiques, les connaissances générales sur la ML et les examens de laboratoire appropriés, et les réponses à 3 scénarios cliniques.
Contexte: La Colombie-Britannique (C.-B.).
Participants: Pédiatres, MF et internistes avec droit de pratique en C.-B.
Principaux paramètres à l’étude: Connaissance des signes et symptômes de la ML, croyances au sujet du risque de ML, attitudes envers les patients de leur clientèle qui souffrent de la ML et application à des scénarios cliniques des directives de pratique reconnues pour le traitement de la ML.
Résultats: Dans l’ensemble, 80,6 % des répondants étaient des MF. Le score moyen pour les connaissances était de 72,5 % pour les MF et de 75,0 % pour les autres spécialistes. La plupart des répondants (75,6 % des MF et 71,8 % des autres spécialistes) sous-estimaient la fréquence de l’érythème migrant (EM) et seulement 26,1 % et 28,3 % respectivement savaient que l’EM à lui seul était pathognomonique de la ML. Au total, 30,5 % des MF et 12,1 % des autres spécialistes disaient avoir traité un patient pour cette maladie en dépit du fait qu’ils ne croyaient pas que le patient en souffrait. Sur l’ensemble des répondants, 62,1 % savaient que la ML est une maladie à déclaration obligatoire en Colombie-Britannique. L’opinion des répondants sur le risque de ML dans leur région concordait avec le risque réel correspondant à leur niche écologique.
Conclusion: Les médecins connaissaient bien les signes et symptômes de la ML, et étaient conscients du risque de cette maladie, même s’ils pratiquaient dans une région à faible endémicité. Les médecins de la C.-B. sont à l’aise pour traiter empiriquement les patients atteints de ML. On devrait enseigner aux médecins que l’EM est pathognomonique de la ML et qu’il n’est pas indiqué de faire des examens de laboratoire avant de traiter. On pourrait améliorer la déclaration des cas de ML à l’avenir si les médecins étaient davantage conscients que c’est une maladie à déclaration obligatoire.