Background: Street and mountain bicycling are popular recreational activities and prevalent modes of transportation with the potential for severe injury. The purpose of this investigation was to compare the incidence, risk factors and injury patterns among adults with severe street versus mountain bicycling injuries.
Methods: We conducted a retrospective cohort study using the Southern Alberta Trauma Database of all adults who were severely injured (injury severity score [ISS] ≥ 12) while street or mountain bicycling between Apr. 1, 1995, and Mar. 31, 2009.
Results: Among 11 772 severely injured patients, 258 (2.2%) were injured (mean ISS 17, hospital stay 6 d, mortality 7%) while street (n = 209) or mountain bicycling (n = 49). Street cyclists were often injured after being struck by a motor vehicle, whereas mountain bikers were frequently injured after faulty jump attempts, bike tricks and falls (cliffs, roadsides, embankments). Mountain cyclists were admitted more often on weekends than weekdays (61.2% v. 45.0%, p = 0.040). Injury patterns were similar for both cohorts (all p > 0.05), with trauma to the head (67.4%), extremities (38.4%), chest (34.1%), face (26.0%) and abdomen (10.1%) being common. Spinal injuries, however, were more frequent among mountain cyclists (65.3% v. 41.1%, p = 0.003). Surgical intervention was required in 33.3% of patients (9.7% open reduction internal fixation, 7.8% spinal fixation, 7.0% craniotomy, 5.8% facial repair and 2.7% laparotomy).
Conclusion: With the exception of spine injuries, severely injured cyclists display similar patterns of injury and comparable outcomes, regardless of style (street v. mountain). Helmets and thoracic protection should be advocated for injury prevention.
Contexte: Le vélo de ville et le vélo de montagne sont des activités récréatives et des modes de transport populaires très utilisés, qui comportent un risque de blessures graves. Le but de la présente étude était de comparer l’incidence des blessures, les facteurs de risque et les types de blessures les plus fréquents chez les adultes victimes d’accidents impliquant l’utilisation de la bicyclette en ville et hors-piste.
Méthodes: Nous avons procédé à une étude de cohorte rétrospective à partir de la base de données de traumatologie du Sud de l’Alberta, en regroupant tous les adultes qui ont été victimes d’une blessure grave (indice de gravité de la blessure [IGB] ≥ 12), alors qu’ils circulaient à vélo en ville ou hors-piste entre le 1er avril 1995 et le 31 mars 2009.
Résultants: Parmi les 11 772 patients blessés gravement, 258 (2,2%) l’ont été (IGB moyen 17, séjour hospitalier 6 jours, mortalité 7%) alors qu’ils circulaient à bicyclette en ville (n = 209) ou hors-piste (n = 49). Les cyclistes qui roulent en ville sont souvent victimes de collision avec des automobiles, tandis que les adeptes du vélo de montagne se blessent souvent lors de tentatives de sauts ou d’acrobaties infructueuses et de chutes (escarpements, accotements, talus). Les adeptes du vélo de montagne ont été plus souvent admis les fins de semaine que les jours de semaine (61,2% c. 45,0%, p = 0,040). Les types de blessures étaient similaires dans les 2 groupes (tous p > 0,05), les traumatismes crâniens (67,4%), les blessures aux extrémités (38,4%), à la poitrine (34,1%), au visage (26,0%) et à l’abdomen (10,1%) ayant été les plus fréquents. Les lésions médullaires ont toutefois été plus fréquentes chez les adeptes du vélo de montagne (65,3% c. 41,1%, p = 0,003). Une intervention chirurgicale a été nécessaire chez 33,3% des patients (9,7% pour fixation interne par réduction chirurgicale, 7,8% pour une fixation du rachis, 7,0% pour une craniotomie, 5,8% pour réparation faciale et 2,7% pour laparotomie).
Conclusions: À l’exception des blessures à la colonne vertébrale, les cyclistes gravement blessés présentent des types de blessures similaires et des résultats comparables, indépendamment du type de vélo qu’ils pratiquent (ville c. montagne). Il faut promouvoir le port de casques et de plastrons de protection pour prévenir les blessures.