Objective: Performing risk-reducing salpingectomy (RRS) at the time of hysterectomy or as a method of tubal ligation has been suggested as a way to reduce the incidence of high grade serous carcinoma (HGSC) of the ovary, since this type of cancer is hypothesized to originate in the fallopian tube. We conducted a survey of Canadian obstetrician-gynaecologists to better understand the uptake and knowledge of implementing this procedure, and to identify barriers to doing so.
Methods: An anonymous, web-based survey using both quantitative and qualitative methods was sent to obstetrician-gynaecologist members of the Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada and the Society of Gynecologic Oncology of Canada. The survey contained questions about demographics, knowledge and beliefs about RRS, and possible barriers to its implementation in women at average risk for ovarian cancer.
Results: One hundred ninety-two physicians responded to the survey, a response rate of 25%. Respondents varied in their duration in practice, came from all provinces, and spent a large proportion of their time practising gynaecology. Ninety percent of respondents had heard of RRS; however, 37% were unaware of the evidence supporting the hypothesis that HGSC originates in the fallopian tube, and 38% were unsure whether there would be any population benefit from performing RRS at the time of other gynaecologic surgery. Multiple barriers to implementation were identified.
Conclusion: Most Canadian obstetrician-gynaecologists responding to our survey were aware of RRS as a possible method to prevent ovarian cancer in women at average risk; however, barriers still exist to widespread implementation. Further research is needed to quantify the population benefit of this procedure.
Objectif : La tenue d’une salpingectomie de réduction du risque (SRR) au moment d’une hystérectomie ou comme moyen de procéder à une ligature des trompes a été suggérée à titre de façon de réduire l’incidence du carcinome séreux de grade élevé (CSGE) de l’ovaire, puisque l’on soupçonne que ce type de cancer trouve son origine dans la trompe de Fallope. Nous avons mené un sondage auprès d’obstétriciens-gynécologues canadiens afin de déterminer leurs connaissances sur le sujet, de mieux comprendre les facteurs qui influencent leurs opinions quant à cette intervention et de cerner les obstacles à la mise en œuvre de cette dernière. Méthodes : Nous avons fait parvenir un sondage Web anonyme utilisant des méthodes tant quantitatives que qualitatives aux obstétriciens-gynécologues étant membres de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada et de la Société de gynéco-oncologie du Canada. Ce sondage contenait des questions au sujet des caractéristiques démographiques des répondants, de leurs connaissances et de leurs opinions quant à la SRR, ainsi qu’au sujet des obstacles possibles à la mise en œuvre de cette dernière chez des femmes exposées à un risque moyen de cancer de l’ovaire. Résultats : Le nombre de répondants au sondage a été de 192, soit un taux de réponse de 25 %. La durée de pratique variait d’un répondant à l’autre : ils provenaient de toutes les provinces et passaient une grande partie de leur temps à pratiquer la gynécologie. Quatre-vingt-dix pour cent des répondants avaient entendu parler de la SRR; toutefois, 37 % n’étaient pas au courant des données soutenant l’hypothèse selon laquelle le CSGE trouve son origine dans la trompe de Fallope et 38 % demeuraient indécis quant à la question de savoir si la tenue d’une SRR au moment de l’exécution d’une autre chirurgie gynécologique pouvait entraîner quelque avantage que ce soit au niveau populationnel. De multiples obstacles à la mise en œuvre ont été identifiés. Conclusion : La plupart des obstétriciens-gynécologues canadiens ayant répondu à notre sondage connaissaient le potentiel de la SRR à titre de méthode de prévenir le cancer de l’ovaire chez les femmes exposées à des risques moyens; toutefois, il existe toujours des obstacles à la mise en œuvre à grande échelle de cette intervention. La tenue d’autres recherches s’avère requise pour en quantifier les avantages au niveau populationnel.
Keywords: high grade serous cancer; ovarian cancer; prevention; salpingectomy.