Objective: The minimally invasive surgical (MIS) approach to hysterectomy (vaginal or laparoscopic), when compared with laparotomy, results in shorter length of stay, fewer minor and major complications, and quicker return to normal activity. The complexity of the hysterectomy procedure or pathology may affect the success of an MIS approach. This study examined the indications, complications, and outcomes of all hysterectomies performed, irrespective of the severity of pathology or patient habitus, in a Canadian tertiary level gynaecologic surgical referral service.
Methods: We performed a retrospective chart review of all hysterectomies performed by a single surgeon between September 2007 and June 2011, noting indications, complications, and outcomes. One-way analysis of variance was used to calculate the influence of various factors across surgery types. Significance was set at P < 0.05 for all tests.
Results: A total of 305 cases were included; 291 of these (95.4%) were managed through an MIS approach, providing a technicity rate of 95.4%. Mean patient age was 45.5 years, and mean BMI was 28.9. The main indicators for surgery were fibroids (42.0%), pain (38.4%), and heavy menstrual bleeding (37.4%). Eighty-one percent of cases were tertiary referrals. Of the laparoscopic cohort, endometriosis was moderate-severe in 61.2% of patients. Mean length of stay was 1.14 days, mean uterine weight was 277.6 g, and mean estimated blood loss was 179 mL.
Conclusion: This retrospective study of a tertiary level referral gynaecologic service suggests that complex hysterectomy may be effectively and efficiently managed through an MIS approach.
Objectif : Le recours à une approche chirurgicale à effraction minimale (CEM) aux fins de la tenue d’une hystérectomie (par voie vaginale ou laparoscopique), par comparaison avec le recours à une laparotomie, entraîne une diminution de la durée de l’hospitalisation et du nombre de complications mineures et majeures, ainsi qu’une accélération du retour aux activités normales. La complexité de l’hystérectomie ou de la pathologie pourrait affecter la réussite du recours à une approche CEM. Cette étude s’est penchée sur les indications, les complications et les issues de toutes les hystérectomies menées, sans égard à la gravité de la pathologie ou à l’habitus de la patiente, au sein d’un service canadien d’orientation en chirurgie gynécologique de niveau tertiaire. Méthodes : Nous avons mené une analyse rétrospective des dossiers portant sur toutes les hystérectomies menées par un même chirurgien entre septembre 2007 et juin 2011, en prenant note des indications, des complications et des issues. Une analyse de variance à un critère de classification a été utilisée pour calculer l’influence de divers facteurs sur tous les types de chirurgie. Le niveau de signification a été établi à P < 0,05 pour tous les tests. Résultats : Au total, 305 cas ont été inclus; 291 de ces cas (95,4 %) ont été pris en charge au moyen d’une approche CEM, offrant ainsi un taux de technicité de 95,4 %. L’âge moyen des patientes était de 45,5 ans et l’IMC moyen était de 28,9. Les fibromes (42,0 %), la douleur (38,4 %) et la présence de règles abondantes (37,4 %) constituaient les principaux indicateurs du recours à la chirurgie. Les orientations tertiaires représentaient 81 % des cas. Au sein de la cohorte « laparoscopie », l’endométriose allait de modérée à grave chez 61,2 % des patientes. La durée moyenne de l’hospitalisation était de 1,14 jour, le poids utérin moyen était de 277,6 g et la perte sanguine estimée moyenne était de 179 ml. Conclusion : Cette étude rétrospective ayant porté sur un service d’orientation en chirurgie gynécologique de niveau tertiaire semble indiquer que les cas complexes d’hystérectomie pourraient être pris en charge de façon efficace au moyen d’une approche CEM.
Keywords: complications; hysterectomy; laparoscopy; technicity.