Background: Aggressive surgical resection of neuroendocrine tumour liver metastases (NET-LM) is associated with symptomatic relief. Debulking up to 90% of tumour burden, even with positive margins, may be beneficial. However, patients with diffuse hepatic metastases may not qualify for resection owing to associated insufficient remnant liver parenchyma. The purpose of this study is to describe an early experience with a hepatic parenchymal preserving (HPP) approach.
Methods: We retrospectively reviewed our institutional neuroendocrine tumours database to identify patients with NET-LM, including symptomatic patients with extensive bilobar involvement, who underwent virtual volumetric assessment (VVA) combined with HPP resection between October 2008 and July 2011.
Results: Our study involved 9 patients. The median number of liver metastases resected was 10 (range 4-50). Symptomatic improvement was observed in all patients. Immediate postoperative normalization of 5-HIAA 24-hour urine levels occurred in 89% of patients. Symptomatic and biochemical response remained stable or improved in 75% of patients at 12 months of follow-up. Four patients had postoperative complications. There was no 90-day mortality.
Conclusion: The described HPP approach is feasible and safe. Most patients experienced symptomatic and biochemical improvement. This reproducible approach could expand surgical resection options for patients with NET-LM and diffuse bilobar involvement.
Contexte: La résection chirurgicale radicale des métastases hépatiques des tumeurs neuroendocrines procure un soulagement des symptômes. La résection d’une portion du fardeau tumoral allant jusqu’à 90 %, même en présence de marges positives, peut être bénéfique. Toutefois, les patients porteurs de métastases hépatiques diffuses ne seront pas toujours de bons candidats à la résection parce que leur parenchyme hépatique résiduel ne sera pas suffisant. Le but de cette étude est de décrire une première expérience avec une approche de préservation du parenchyme hépatique (PPH).
Méthodes: Nous avons passé en revue de manière rétrospective la base de données de notre établissement sur les tumeurs neuroendocrines afin de recenser les patients porteurs de métastases hépatiques, y compris les patients symptomatiques présentant une atteinte bilobaire importante qui ont subi une évaluation volumétrique virtuelle en lien avec une résection de type PPH entre octobre 2008 et juillet 2011.
Résultats: Notre étude a regroupé 9 patients. Le nombre médian de métastases hépatiques réséquées a été de 10 (entre 4 et 50). On a observé une amélioration des symptômes chez tous les patients. Une normalisation postopératoire immédiate des taux urinaires de 5-HIAA sur 24 heures a été observée chez 89 % des patients. La réponse symptomatique et biochimique est demeurée stable ou s’était améliorée chez 75 % des patients au 12e mois de suivi. Quatre patients ont présenté des complications postopératoires. On n’a déploré aucun décès dans les 90 jours.
Conclusion: L’approche par PPH décrite ici est faisable et sécuritaire. La plupart des patients ont présenté une amélioration symptomatique et biochimique. Cette approche reproductible pourrait s’ajouter aux options de résection chirurgicale chez les patients qui présentent des métastases hépatiques de tumeurs neuroendocrines et une atteinte bilobaire diffuse.