Background: Long-term outcomes of major upper extremity replantations are infrequently reported. It is believed that replantation is indicated for amputations at all levels in children and for all distal amputations in adults. Replantations of arm or proximal forearm amputations in adults are controversial.
Objective: To evaluate the results of major upper extremity replantations, defined as those that are transmetacarpal, through the wrist, forearm, elbow or arm.
Methods: A review of these types of replantations performed at the authors' institution from 2002 to 2012 was conducted. Patients' strength, range of motion and two-point discrimination were assessed. Patients completed the Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand (DASH), the Michigan Hand Questionnaire (MHQ), and the Hospital Anxiety and Depression scale (HADS).
Results: Seventeen patients underwent major upper extremity replantation surgery. The majority (16 of 17 [94%]) of the included patients were male. Of 17 patients, 13 (76.5%) required reoperations. The mean (± SD) DASH score of seven patients who consented to completing all questionnaires was 75.4±14.2 of 100 (range 59.2 to 91.1). On the MHQ, the mean score for affected hand function was 16% compared with 84% in the unaffected hand. Patients generally demonstrated at least mild levels of anxiety and depression on the HADS.
Discussion: The results suggest that major upper extremity injuries and replantations have a significant impact on patients' long-term hand function, and produce long-term anxiety and depressive symptoms.
Historique: On rend rarement compte des issues à long terme des réimplantations majeures des membres supérieurs. On croit que la réimplantation est indiquée pour tout type d’amputation chez les enfants et pour toute amputation distale chez les adultes. Chez les adultes, la réimplantation d’un bras ou de la partie proximale d’un avant-bras amputé est controversée.
Objectif: Évaluer les résultats de réimplantations majeures des membres supérieurs, définies comme des réimplantations transmétacarpiennes, à partir du poignet, de l’avant-bras, du coude ou du bras.
Méthodologie: Les auteurs ont analysé ce type de réimplantations effectuées au sein de leur établissement entre 2002 et 2012. Ils ont évalué la force, l’amplitude de mouvement et la discrimination en deux points des patients. Ceux-ci ont rempli le questionnaire DASH sur l’invalidité du bras, de l’épaule et de la main, le questionnaire Michigan de la main (MHQ) et l’échelle HADS d’anxiété et de dépression en milieu hospitalier.
Résultats: Dix-sept patients ont subi une réimplantation majeure d’un membre supérieur. La majorité d’entre eux (16 sur 17 [94 %]) étaient de sexe masculin. Sur les 17 patients, 13 (76,5 %) ont dû être réopérés. L’indice DASH moyen (±ÉT) des sept patients qui ont consenti à remplir tous les questionnaires était de 75,4±14,2 sur 100 (plage de 59,2 à 91,1). Au MHQ, l’indice moyen de la fonction de la main touchée s’élevait à 16 % par rapport à 84 % dans la main non touchée. En général, les patients présentaient au moins un taux moyen d’anxiété et de dépression selon l’échelle HADS.
Exposé: Selon les résultats, les blessures et les réimplantations majeures des membres supérieurs ont des conséquences importantes sur la fonction à long terme de la main des patients et entraînent des symptômes d’anxiété et de dépression à long terme.
Keywords: Functional outcomes; Microsurgery; Quality of life; Replantation; Upper extremity.