Objectives: Bilateral sacrospinous fixation with tailored mesh arms (bSSVF) uses polypropylene mesh to suspend the vault to the sacrospinous ligaments bilaterally with minimal tension, recreating nulliparous midline anatomy. It can be used with uterine conservation. Our primary objective was to determine objective cure rate at one year following bSSVF compared with a control group undergoing abdominal sacrocolpopexy (ASC). Secondary objectives were to compare symptoms, quality of life, sexual function, pain, and global satisfaction before and after surgery and between bSSVF and ASC groups at one year.
Methods: This prospective cohort study enrolled patients with symptomatic prolapse who chose to undergo bSSVF or ASC. Baseline demographics were obtained. Prolapse quantification, validated symptom questionnaire scores, and McGill pain scores were obtained at baseline, six weeks, and one-year postoperatively. Global satisfaction was recorded. The primary outcome measure was the difference in cure rate (vault stage ≤ 1) between groups.
Results: Fifty patients were recruited: 30 underwent bSSVF and 17 ASC. Forty-three patients were available for one-year follow-up. Baseline data were similar. There was no difference in vault stage between bSSVF and ASC groups at one year. Five women who underwent bSSVF had cervical elongation, and four of these were classified as POP recurrence. Women who underwent bSSVF had more anterior recurrences but fewer postoperative complications, shorter hospital stay, and less use of narcotics than controls. Questionnaire scores were similar at one year. All respondents felt subjective improvement after either surgical procedure.
Conclusions: Objective and subjective cure rates are comparable after bSSVF and ASC. Hysteropexy may cause cervical elongation that merits further research.
Objectifs : La fixation sacro-vertébrale bilatérale du dôme vaginal au moyen de languettes de treillis adaptées (bSSVF) fait appel à du treillis de polypropylène pour suspendre bilatéralement le dôme vaginal aux ligaments sacro-vertébraux en n’ayant recours qu’à une tension minimale, ce qui permet de recréer une anatomie alignée sur le plan médian semblable à celle de sujets témoins nullipares. Son utilisation peut s’accompagner d’une préservation de l’utérus. Nous avions pour objectif principal de déterminer le taux de guérison objectif à un an à la suite de la bSSVF, par comparaison avec un groupe témoin faisant appel à la sacrocolpopexie abdominale (SCA). Nos objectifs secondaires étaient de comparer les symptômes, la qualité de vie, la fonction sexuelle, la douleur et la satisfaction globale avant et après la chirurgie, et entre les groupes « bSSVF » et « SCA » à un an. Méthodes : Cette étude de cohorte prospective a sollicité la participation de patientes présentant un prolapsus symptomatique qui avaient choisi de subir une bSSVF ou une SCA. Leurs caractéristiques démographiques de base ont été documentées. Nous avons également documenté la quantification du prolapsus, les scores obtenus à un questionnaire validé portant sur les symptômes et les scores de douleur McGill au départ, ainsi qu’à six semaines et à un an à la suite de l’opération. La satisfaction globale a été consignée. La différence constatée en matière de taux de guérison (stade du dôme ≤ 1) entre les deux groupes constituait le critère d’évaluation principal. Résultats : La participation de 50 patientes a été sollicitée : 30 ont subi une bSSVF et 17, une SCA. Nous avons pu joindre 43 de ces patientes aux fins du suivi à un an. Les données de base étaient semblables. Aucune différence en ce qui concerne le stade du dôme n’a été constatée entre les groupes « bSSVF » et « SCA » à un an. Cinq des femmes ayant subi une bSSVF ont connu une élongation du col utérin; quatre de ces cas ont été classés comme constituant une récurrence du prolapsus des organes pelviens. Bien que les femmes ayant subi une bSSVF aient connu un plus grand nombre récurrences antérieures, elles ont également connu moins de complications postopératoires, leur hospitalisation a été de plus courte durée et on leur a administré moins de narcotiques, par comparaison avec les témoins. Les scores obtenus aux questionnaires étaient semblables à un an. Toutes les répondantes ressentaient une amélioration subjective après avoir subi l’une ou l’autre de ces interventions chirurgicales. Conclusions : Les taux de guérison objective et subjective sont comparables à la suite d’une bSSVF et d’une SCA. L’hystéropexie pourrait causer une élongation du col utérin qui justifie la poursuite de la recherche.
Keywords: bilateral sacrospinous fixation; pelvic organ prolapse; synthetic mesh.