Task shifting for cataract surgery in eastern Africa: productivity and attrition of non-physician cataract surgeons in Kenya, Malawi and Tanzania

Hum Resour Health. 2014;12 Suppl 1(Suppl 1):S4. doi: 10.1186/1478-4491-12-S1-S4. Epub 2014 May 12.

Abstract

Background: This project examined the surgical productivity and attrition of non-physician cataract surgeons (NPCSs) in Tanzania, Malawi, and Kenya.

Methods: Baseline (2008-9) data on training, support, and productivity (annual cataract surgery rate) were collected from officially trained NPCSs using mailed questionnaires followed by telephone interviews. Telephone interviews were used to collect follow-up data annually on productivity and semi-annually on attrition. A detailed telephone interview was conducted if a surgeon left his/her post. Data were entered into and analysed using STATA.

Results: Among the 135 NPCSs, 129 were enrolled in the study (Kenya 88, Tanzania 38, and Malawi 3) mean age 42 years; average time since completing training 6.6 years. Employment was in District 44%, Regional 24% or mission/ private 32% hospitals. Small incision cataract surgery was practiced by 38% of the NPCSs. The mean cataract surgery rate was 188/year, median 76 (range 0-1700). For 39 (31%) NPCSs their surgical rate was more than 200/year. Approximately 22% in Kenya and 25% in Tanzania had years where the cataract surgical rate was zero. About 11% of the surgeons had no support staff.

Conclusions: High quality training is necessary but not sufficient to result in cataract surgical activity that meets population needs and maintains surgical skill. Needed are supporting institutions and staff, functioning equipment and programs to recruit and transport patients.

Contexte: Ce projet examine la productivité chirurgicale et l’attrition des chirurgiens de la cataracte non-médecins (CCNM) en Tanzanie, au Malawi et au Kenya.

Méthodes: Les données de référence (2008-2009) sur la formation, le soutien et la productivité (taux annuel de chirurgies de la cataracte) ont été recueillies auprès des CCNM dûment formés à l’aide de questionnaires envoyés par la poste suivis d’entrevues téléphoniques. Les données de suivi ont été recueillies au moyen d’entrevues téléphoniques sur une base annuelle quant à la productivité et semestrielle quant à l’attrition. Une entrevue téléphonique détaillée était effectuée si un chirurgien avait quitté son poste. Les données ont été enregistrées et analysées à l’aide de STATA.

Résultats: Des 135 CCNM, 129 ont accepté de participer à l’étude (88 du Kenya, 38 de la Tanzanie et 3 du Malawi). Leur âge moyen était de 42 ans et il s’était écoulé en moyenne 6,6 années depuis leur formation. Quarante-quatre pour cent d’entre eux étaient embauchés par des hôpitaux de district, 24 % par des hôpitaux régionaux et 32 % par des hôpitaux privés ou de mission. Les chirurgies de la cataracte par petite incision étaient pratiquées par 38 % des CCNM. Le nombre moyen de chirurgies de la cataracte était de 188 par année et la médiane se situait à 76 par année (de 0 à 1 700). Près du tiers des CCNM (39 ou 31 %) pratiquaient plus de 200 chirurgies par année. Environ 22 % des CCNM du Kenya et 25 % de ceux de la Tanzanie n’avaient effectué aucune chirurgie de la cataracte dans l’année. Environ 11 % des chirurgiens n’avaient pas de personnel de soutien.

Voici les facteurs étroitement liés à une productivité accrue : 1) lieu de pratique situé dans un hôpital régional, privé ou de mission comparativement à un hôpital de district (rapport de cotes [RC] de 8,26; intervalle de confiance [IC] de 95 %, de 2,89 à 23,81); 2) accès à au moins trois infirmières dans l’unité des soins oculaires (RC de 8,69; IC de 95 %, de 3,27 à 23,15); 3) présence d’au moins trois ensembles chirurgicaux pour les opérations de la cataracte (RC de 3,26; IC de 95 %, de 1,48 à 7,16); 4) présence d’une salle d’opération réservée aux chirurgies oculaires (RC de 5,41; IC de 95 %, de 2,15 à 13,65); 5) programme de sensibilisation aux chirurgies en place (RC de 4,44; IC de 95 %, de 1,88 à 10,52); 6) service de transport vers l’hôpital pour les patients (RC de 6,39; IC de 95 %, de 2,62 à 15,59). Ces résultats étaient semblables pour l’année de référence et les évaluations du suivi. L’attrition au cours des trois années touchait 13 chirurgiens (10,3 %) et était attribuable à des départs à la retraite ou à des promotions vers des postes administratifs.

Conclusions: Une formation d’excellente qualité est nécessaire, mais pas suffisante pour que les chirurgies de la cataracte répondent aux besoins de la population et préservent les aptitudes chirurgicales. Des établissements qui appuient les chirurgiens et du personnel de soutien, du matériel fonctionnel, des programmes de recrutement et le transport des patients sont également requis.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Adult
  • Africa, Eastern
  • Allied Health Personnel* / supply & distribution
  • Cataract Extraction*
  • Efficiency
  • Female
  • Humans
  • Interviews as Topic
  • Kenya
  • Malawi
  • Male
  • Middle Aged
  • Qualitative Research
  • Surveys and Questionnaires
  • Tanzania