Objective: There is little current evidence to define an appropriate surgical wait time in patients with cancer. The aim of this study was to examine whether increased time to surgery in patients with early-stage lower genital tract cancers resulted in a risk of cancer progression.
Methods: We conducted a population-based retrospective cohort study of women presenting with stage I squamous cell carcinoma of the cervix, vulva, and vagina and undergoing surgical treatment in Calgary, Alberta between 2000 and 2010. Cancer stage and disease characteristics were compared at two time points: the time of initial presentation to the gynaecologic oncology service and the time of surgery.
Results: One hundred fifty-six patients met the inclusion criteria. There was progression of cancer stage in 10 cases (6.4%). In keeping with the current wait time targets, time to surgery was categorized as ≤ 28 days (59 patients; 38%) and > 28 days (97 patients; 62%). Progression occurred in seven of the 123 cases of cervical cancer (9%). In all seven cases, time to surgery was > 28 days (P = 0.095). None of the three cases of vaginal cancer had disease progression. Progression occurred in three (10%) of the 30 cases of vulvar cancer. In two of these three cases, time to surgery was > 28 days (P = 0.586). The relative risk for disease progression with prolonged time to surgery for all women in the cohort was 5.5 (95% CI 0.7 to 42.1) (P = 0.091).
Conclusion: In patients with early squamous cell carcinoma of the lower genital tract, increased time to surgery (> 28 days) is not associated with cancer progression.
Objectif : Nous ne disposons que de peu de données probantes contemporaines pour définir ce qui constitue un délai approprié avant la tenue d’une chirurgie chez des patientes atteintes d’un cancer. Cette étude avait pour but d’examiner si la prolongation du délai avant la tenue d’une chirurgie donne lieu, chez des patientes qui présentent des cancers de stade précoce affectant les voies génitales inférieures, à un risque d’évolution du cancer. Méthodes : Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective en population générale auprès de femmes qui présentaient un carcinome malpighien de stade I affectant le col utérin, la vulve et le vagin, et qui subissaient un traitement chirurgical à Calgary, en Alberta, entre 2000 et 2010. Le stade du cancer et les caractéristiques de la maladie ont été comparées à deux moments distincts : au cours de la consultation initiale auprès du service de gynéco-oncologie et au moment de la chirurgie. Résultats : Cent cinquante-six patientes ont répondu aux critères d’admissibilité. Une évolution du stade du cancer a été constatée dans 10 cas (6,4 %). Conformément aux cibles actuelles en matière de temps d’attente, le délai avant la tenue d’une chirurgie a été classé comme étant ≤ 28 jours (59 patientes; 38 %) et > 28 jours (97 patientes; 62 %). Une évolution s’est manifestée dans sept des 123 cas de cancer du col utérin (9 %). Dans chacun de ces sept cas, le délai avant la tenue d’une chirurgie avait été > 28 jours (P = 0,095). Aucun des trois cas de cancer du vagin n’a connu une évolution de la maladie. Une évolution s’est manifestée dans trois (10 %) des 30 cas de cancer de la vulve. Dans deux de ces trois cas, le délai avant la tenue d’une chirurgie avait été > 28 jours (P = 0,586). Pour toutes les femmes de la cohorte, le risque relatif d’évolution de la maladie attribuable à la prolongation du délai avant la tenue d’une chirurgie était de 5,5 (IC à 95 %, 0,7 - 42,1) (P = 0,091). Conclusion : Chez les patientes qui présentent un carcinome malpighien de stade précoce affectant les voies génitales inférieures, la prolongation du délai avant la tenue d’une chirurgie (> 28 jours) n’est pas associée à une évolution du cancer.
Keywords: cancer of the uterine cervix; cancer of the vagina; cancer of the vulva; disease progression; surgery.