Vaginal birth after Caesarean section (VBAC) has long been practised in low resource settings using unconventional methods. This not only poses danger to the woman and her baby, but could also have serious legal and ethical implications. The adoption of this practice has been informed by observational studies with many deficiencies; this is so despite other studies from settings in which the standard of care is much better that show that elective repeat Caesarean section (ERCS) may actually be safer than VBAC. This raises questions about whether we should insist on a dangerous practice when there are safer alternatives. We highlight some of the challenges faced in making this decision, and discuss why the fear of ERCS may not be justified after all in low resource settings. Since a reduction in rates of Caesarean section may not be applicable in these regions, because their rates are already low, the emphasis should instead be on adequate birth spacing and safer primary operative delivery.
L’accouchement vaginal après césarienne (AVAC) est pratiqué depuis longtemps au moyen de méthodes non conventionnelles au sein de pays ne disposant que de faibles ressources. Cela entraîne non seulement des risques pour la femme et son enfant, mais peut également donner lieu à de graves conséquences sur les plans juridique et éthique. L’adoption de cette pratique est soutenue par des études observationnelles comptant de nombreuses carences. Cette pratique perdure malgré la publication d’autres études (issues de milieux au sein desquels les normes de diligence sont beaucoup plus élevées) qui indiquent que la tenue d’une césarienne itérative planifiée (CIP) pourrait en fait être plus sûre que l’AVAC, ce qui soulève des questions quant à la nécessité d’insister sur la mise en œuvre d’une pratique dangereuse, compte tenu de l’existence de solutions de rechange plus sûres. Nous soulignons certains des défis à relever pour la prise d’une décision dans de telles situations et traitons des raisons pour lesquelles les craintes quant à la tenue d’une CIP pourraient ne pas être justifiées après tout au sein des milieux ne disposant que de faibles ressources. Puisqu’une réduction des taux de césarienne pourrait ne pas être possible dans ces régions (car ces taux y sont déjà faibles), l’accent devrait plutôt être placé sur l’espacement adéquat des grossesses et sur la tenue d’un accouchement opératoire plus sûr dans le cadre de la première grossesse.
Keywords: elective repeat Caesarean section; low resource settings; vaginal birth after Caesarean section.