Objective: To quantify the burden of mental illness and addiction among high-costing users of medical services (HCUs) using population-level data from Ontario, and compare to a referent group of nonusers.
Method: We conducted a population-level cohort study using health administrative data from fiscal year 2011-2012 for all Ontarians with valid health insurance as of April 1, 2011 (N = 10,909,351). Individuals were grouped based on medical costs for hospital, emergency, home, complex continuing, and rehabilitation care in 2011-2012: top 1%, top 2% to 5%, top 6% to 50%, bottom 50%, and a zero-cost nonuser group. The rate of diagnosed psychotic, major mood, and substance use disorders in each group was compared to the zero-cost referent group with adjusted odds ratios (AORs) for age, sex, and socioeconomic status. A sensitivity analysis included anxiety and other disorders.
Results: Mental illness and addiction rates increased across cost groups affecting 17.0% of the top 1% of users versus 5.7% of the zero-cost group (AOR, 3.70; 95% confidence interval [CI], 3.59 to 3.81). This finding was most pronounced for psychotic disorders (3.7% vs. 0.7%; AOR, 5.07; 95% CI, 4.77 to 5.38) and persisted for mood disorders (10.0% vs. 3.3%; AOR, 3.52; 95% CI, 3.39 to 3.66) and substance use disorders (7.0% vs. 2.3%; AOR, 3.82; 95% CI, 3.66 to 3.99). When anxiety and other disorders were included, the rate of mental illness was 39.3% in the top 1% compared to 21.3% (AOR, 2.39; 95% CI, 2.34 to 2.45).
Conclusions: A high burden of mental illness and addiction among HCUs warrants its consideration in the design and delivery of services targeting HCUs.
Objectif:: Quantifier le fardeau de la maladie mentale et de la dépendance chez les utilisateurs à coût élevé (UCE) des services médicaux à l’aide des données de la population de l’Ontario, et comparer avec un groupe de référence de non-utilisateurs.
Méthode:: Nous avons mené une étude de cohorte dans la population à l’aide des données de santé administratives de l’exercice financier 2011-2012 pour tous les Ontariens ayant une assurance santé valide au 1er avril 2011 (N = 10 909 351). Les personnes ont été regroupées selon les coûts médicaux pour l’hôpital, l’urgence, le domicile, les soins complexes continus et de réhabilitation en 2011-2012 : haut 1 %, haut 2-5 %, haut 6-50 %, bas 50 % et un coût zéro pour le groupe de non-utilisateurs. Le taux des troubles psychotiques, des troubles de l’humeur majeurs et des troubles d’utilisation de substances diagnostiqués dans chaque groupe a été comparé avec le coût zéro du groupe de référence, avec des rapports de cotes corrigés (RCC) pour l’âge, le sexe, et le statut socioéconomique. Une analyse de sensibilité incluait l’anxiété et d’autres troubles.
Résultats:: Les taux de maladie mentale et de dépendance augmentaient dans tous les groupes de coûts, touchant 17, 0 % des utilisateurs du 1 % du haut contre 5,7 % du groupe coût zéro (RCC 3,70; IC à 95 % 3,59 à 3,81). Ce résultat était le plus prononcé pour les troubles psychotiques (3,7 % c. 0,7 %; RCC 5,07; IC à 95 % 4,77 à 5,38), et persistait pour les troubles de l’humeur (10,0 % c. 3,3 %; RCC 3,52; IC à 95 % 3,39 à 3,66) et les troubles d’utilisation de substances (7,0 % c. 2,3 %; RCC 3,82; IC à 95 % 3,66 à 3,99). Quand l’anxiété et les autres troubles étaient inclus, le taux de maladie mentale était de 39,3 % dans le 1 % du haut, comparé à 21,3 % (RCC 2,39; IC à 95 % 2,34 à 2,45).
Conclusions:: Un fardeau élevé de maladie mentale et de dépendance parmi les UCE justifie qu’on en tienne compte dans la conception et la prestation des services ciblant les UCE.
Keywords: co-morbidity; health services; high-cost users.
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