Objective: To assess the proportion of primary care patients who report a family history (FH) of type 2 diabetes, coronary artery disease, breast cancer, or colorectal cancer (CRC); assess concordance of FH information derived from the electronic medical record (EMR) compared with patient-completed health questionnaires; and assess whether appropriate screening was informed by risk based solely on FH.
Design: Data from the BETTER (Building on Existing Tools to Improve Chronic Disease Prevention and Screening in Primary Care) trial were used. Patients were mailed questionnaires. Baseline FH and screening data were obtained for enrolled patients from the EMR and health questionnaires.
Setting: Ontario and Alberta.
Participants: Randomly selected patients from 8 family practices.
Main outcome measures: Agreement on FH between the EMR and questionnaire was determined; logistic regression was used to assess significant predictors of screening.
Results: In total, 775 of 789 (98%) patients completed the health questionnaire. The mean age of participants was 52.5 years and 72% were female. A minimum of 12% of patients (range 12% to 36%) had a reported FH of 1 of 4 chronic diseases. Among patients with positive FH, the following proportions of patients had that FH recorded in the EMR compared with the questionnaire: diabetes, 24% in the EMR versus 36% on the questionnaire, κ = 0.466; coronary artery disease, 35% in the EMR versus 22% on the questionnaire, κ = 0.225; breast cancer, 21% in the EMR versus 22% on the questionnaire, κ = 0.241; and CRC, 12% in the EMR versus 14% on the questionnaire, κ = 0.510. There was moderate agreement for diabetes and CRC. The presence of FH was a significant predictor of CRC screening (odds ratio 1.9, 95% CI 1.1 to 3.1).
Conclusion: A moderate prevalence of FH was found for 4 conditions for which screening recommendations vary with risk based on FH. Having patients self-complete an FH was thought to be feasible; however, questions about FH accuracy and completeness from both self-report and EMR remain. Work is needed to determine how to facilitate the adoption of FH tools into practice as well as strategies linking familial risk to appropriate screening.Trial registration number ISRCTN07170460 (ISRCTN Registry).
Objectif: Déterminer la proportion de patients d’une clinique de soins primaires qui rapportent des antécédents familiaux (AF) de diabète de type 2, de maladie coronarienne, de cancer du sein ou de cancer colorectal (CCR); déterminer s’il y a concordance entre les informations provenant du dossier médical électronique (DME) et les données du questionnaire auquel a répondu le patient; et vérifier si un dépistage approprié a été effectué lorsque le risque était basé uniquement sur les AF.
Type d’étude: On s’est servi des données du Programme BETTER (Building on Existing Tools to Improve Chronic Disease Prevention and Screening in Primary Care). Les données de base des AF et celles du dépistage ont été obtenues par l’entremise du DME et du questionnaire des patients participants.
Contexte: L’Ontario et l’Alberta.
Participants: Des patients choisis au hasard dans 8 cliniques de santé familiale.
Principaux paramètres à l’étude: On a déterminé s’il y avait concordance entre le DME et le questionnaire à propos des AF; on a utilisé une régression logistique pour déterminer les prédicteurs significatifs du dépistage.
Résultats: Un total de 775 patients sur 789 (98 %) ont répondu au questionnaire. Les participants avaient en moyenne 52,5 ans et 72 % étaient des femmes. Entre 12 % et 36 % des patients avaient mentionné de 1 à 4 maladies chroniques dans leurs AF. Parmi les patients qui avaient des AF positifs, on notait les proportions suivantes pour ceux dont les AF était consignés dans le DME ou dans le questionnaire : diabète, 24 % dans le DME contre 36 % dans le questionnaire, κ = 0.466; maladie coronarienne, 35 % dans le DME contre 22 % dans le questionnaire, κ = 0.225; cancer du sein, 21 % dans le DME contre 22 % dans le questionnaire, κ = 0.241; et CCR, 12 % dans le DME contre 14 % dans le questionnaire, κ = 0.510. Il y avait une concordance modérée pour le diabète et le CCR. La présence des AF était un prédicteur significatif pour un dépistage du CCR (rapport de cotes 1.9, IC à 95 % 1.1 à 3.1).
Conclusion: On a trouvé une prévalence modérée des AF pour 4 conditions pour lesquelles les recommandations de dépistage varient en fonction du risque évalué d’après les AF. On estimait qu’il était possible de demander aux patients de décrire leurs AF; certaines interrogations demeuraient toutefois quant à la précision et à l’exhaustivité des AF provenant de la description du patient et du DME. Il faudra trouver un moyen d’encourager l’adoption de mesures pour que les AF fassent désormais partie de la pratique, de même que des stratégies pour établir un lien entre un risque familial et un dépistage approprié.
Copyright© the College of Family Physicians of Canada.