Purpose of review: One of the principal mechanisms by which illness can affect driving safety is by impairing cognition. Nevertheless, despite the substantial evidence demonstrating cognitive impairment in chronic kidney disease (CKD), little is known about the effects of CKD on driving safety.
Objective: Investigate the current national medical guidelines and research literature with respect to CKD and driving safety.
Sources of information: Medline, CINAHL, PEDro, Scopus as of August 2017. The most up to date national driving guidelines and available information provided by the provincial and territorial ministries of transportation across Canada.
Findings: Fives studies of driving fitness in patients with CKD have been published with minimal data available for patients at early stages of the disease. Amongst these studies, only two come from an era when modern end stage renal disease therapies were routinely provided. The first study demonstrated that 40% of 186 surveyed patients on hemodialysis felt uncomfortable driving and that 1/3 of patients were involved in motor vehicle collisions (MVC) since starting dialysis. Of the patients who felt comfortable driving, more than 75% were found to be at increased driving risk. The second study reported that 15% of patients on hemodialysis were involved in MVCs over a three year span and that the "Am I A Safe Driver" assessment tool by the American Medical Association may not capture all patients at high driving risk. Despite these alarming numbers, national guidelines place few driving restrictions on this patient population and only 3 of 11 available provincial or territorial driving forms include kidney disease as a category that physicians should consider when assessing medical fitness to drive.
Limitations: Our review is limited by the lack of randomized control studies evaluating the effects of CKD on driving safety.
Implications: Our review demonstrates that driving safety in this patient population remains poorly understood. The limited evidence that does exist, however, suggests that these patients are at substantial risk for unsafe driving. Future research is necessary to determine the impact of CKD-associated cognitive impairment on driving risk, and to parse out the contributions of CKD and its various treatments to driving impairment.
Motif de la revue: La réduction de la vigilance engendrée par la maladie est un des principaux mécanismes par lesquels celle-ci peut affecter la sécurité au volant. Cependant, malgré des données probantes faisant état de troubles cognitifs associés à l’insuffisance rénale chronique (IRC), on en sait peu sur l’incidence de l’IRC sur la conduite.
Objectif de la revue: Examiner les travaux de recherche et les recommandations médicales nationales en matière de sécurité routière en contexte d’IRC.
Sources: Ont été consultés 1- les articles traitant du sujet publiés en date d’août 2017 sur Medline, CINAHL, PEDro et Scopus; 2- les plus récentes recommandations routières nationales et l’information fournie par les ministères des transports provinciaux et territoriaux du Canada.
Constatations: Cinq études faisant état des aptitudes de conduite de patients atteints d’IRC ont été publiées. Ces études contenaient toutefois peu de données concernant les patients atteints des premiers stades de la maladie. Seules deux études étaient datées d’une époque où on appliquait systématiquement les traitements modernes de l’insuffisance rénale terminale. La première mentionnait que 40 % des 186 patients hémodialysés sondés se disaient mal à l’aise de conduire, et que le tiers avait été impliqué dans un accident de la route depuis le début de leurs traitements de dialyse. Parmi les patients qui se disaient à l’aise de conduire, plus de 75 % se sont avérés des conducteurs à risque. La deuxième étude rapportait que 15 % des patients hémodialysés avaient été impliqués dans une collision automobile sur une période de trois ans. Cette étude ajoutait que l’outil d’évaluation Am I A Safe Driver? (Association médicale américaine) pouvait ne pas dépister tous les patients à risque élevé. Malgré ces chiffres alarmants, les recommandations nationales n’imposent que très peu de restrictions aux patients hémodialysés. De plus, seulement trois des onze formulaires de conduite provinciaux ou territoriaux répertorient la néphropathie comme maladie à considérer lors de l’évaluation médicale des aptitudes de conduite.
Limites de l’étude: Notre revue est limitée par le manque d’études contrôlées à répartition aléatoire évaluant l’effet de l’IRC sur la conduite.
Conclusion: Notre revue démontre que la sécurité au volant demeure mal comprise au sein de la population de patients hémodialysés. Les données examinées, quoique parcimonieuses, suggèrent que ces patients posent un risque substantiel à la sécurité routière. Des études additionnelles sont nécessaires pour évaluer l’incidence des troubles cognitifs associés à l’IRC sur les risques d’accidents de la route, et pour établir un lien entre l’IRC (et ses divers modes de traitement) sur la réduction des aptitudes de conduite.
Keywords: chronic kidney disease; cognitive impairment; driving safety; medical guidelines.