Background: Exercise has been shown to be of benefit in the general population and in patients with chronic diseases. Despite a lack of compelling evidence, patients with end-stage kidney disease (ESKD) treated with peritoneal dialysis (PD) are often discouraged from participating in exercise programs that include weight lifting due to concerns about the development of hernias and leaks. The actual effects of physical activity with or without structured exercise programs for patients on PD remain unclear.
Objective: To determine the risks and benefits of physical activity in the ESKD population treated with PD.
Design: Systematic review and meta-analysis.
Setting: Included all studies that met our criteria regardless of country of origin.
Patients: Adult patients with ESKD treated with PD.
Measurements: Descriptive and quantitative analysis of our primary and secondary outcome variables.
Methods: We searched MEDLINE, Embase, CINAHL, and Cochrane Central Register of Controlled Trials for observational and interventional studies examining the effects of physical activity in patients on PD. A systematic review and meta-analysis was conducted of the identified studies. The primary outcomes of interest included patient-centered outcomes of mental health, physical functioning, fatigue, quality of life, and adverse events. Secondary outcomes included nutritional measures, lipid profile, blood pressure changes, maximum heart rate, resting heart rate, maximal oxygen consumption, muscle development, cognitive function, and markers of inflammation.
Results: Of 1828 studies identified by the literature search, 12 met the inclusion criteria including 6 interventional and 6 observational studies. There was limited information on the patient important outcomes. However, there is some evidence for improvements in burden of kidney disease, physical function, and some mental health measures with physical activity.
Limitations: Lack of well-designed randomized controlled trials impaired our ability to determine the benefits and risks of increasing physical activity.
Conclusions: There is limited evidence of benefit with increased levels of physical activity in PD patients. Further research is needed to define the exercise program that is likely to be of most benefit to patients treated with PD.
Contexte: Les bienfaits procurés par la pratique d’une activité physique sont démontrés tant dans la population générale que chez les patients souffrant de maladies chroniques. Pourtant, malgré un manque de données probantes à ce sujet, on déconseille souvent aux patients atteints d’insuffisance rénale terminale (IRT) et traités par dialyse péritonéale (DP) de prendre part à un programme d’entraînement incluant des exercices en résistance; on invoque notamment des préoccupations sur le développement d’une hernie ou de fuites. De plus, les effets réels de l’activité physique avec ou sans un programme structuré chez ces patients sont encore mal connus.
Objectif de l’étude: L’étude visait à mieux définir les risques et les bienfaits de la pratique d’une activité physique chez les patients atteints d’IRT et traités par DP.
Type d’étude: L’étude a été menée sous la forme d’une revue systématique de la littérature scientifique puis d’une méta-analyse.
Cadre: Toutes les études satisfaisant nos critères, quel que soit leur pays d’origine, ont été incluses.
Patients: Tous les patients atteints d’IRT et traités par DP.
Mesures: Nous avons procédé à l’analyse descriptive et quantitative des variables de nos paramètres primaires et secondaires.
Méthodologie: Les bases de données MEDLINE, Embase et CINAHL, de même que le registre central Cochrane des essais cliniques randomisés ont été passés en revue afin d’y répertorier les études observationnelles et interventionnelles traitant des effets de l’activité physique chez les patients sous dialyse péritonéale. Une revue systématique et une méta-analyse des études retenues ont été effectuées. On s’est d’abord intéressé aux observations concernant la santé mentale du patient, son bien-être général, son niveau de fatigue et sa qualité de vie, de même qu’aux événements indésirables rapportés. Les résultats secondaires auxquels nous nous sommes attardés incluaient les mesures nutritionnelles, le profil lipidique, les variations dans la pression artérielle, la fréquence cardiaque maximale, la fréquence cardiaque au repos, la consommation maximale d’oxygène, le développement de la masse musculaire, les fonctions cognitives et les marqueurs de l’inflammation.
Résultats: Des 1 828 études recensées par la revue de la littérature, seule une douzaine satisfaisait nos critères d’inclusion, soit 6 études interventionnelles et 6 études observationnelles. Il y avait très peu d’information au sujet des principaux résultats des patients. Néanmoins, on a pu constater l’existence de preuves attestant de l’allègement du fardeau posé par les maladies rénales et de l’amélioration des fonctions physiques et de certains aspects de la santé mentale par la pratique d’une activité physique.
Limites de l’étude: Le faible nombre d’essais contrôlés, randomisés et bien conçus traitant de notre sujet nous a empêchés de bien mesurer les bienfaits et les risques associés à l’augmentation de l’activité physique.
Conclusion: À ce jour, il existe encore peu de preuves que l’accroissement de l’activité physique procure des bienfaits aux patients traités par dialyse péritonéale. D’autres recherches sont nécessaires pour mieux définir les programmes d’exercice susceptibles de procurer le plus de bienfaits sur la santé des patients atteints d’IRT et traités par dialyse péritonéale.
Keywords: exercise; peritoneal dialysis (PD); physical activity; quality of life; systematic review.