Objective: To assess the current state of point-of-care ultrasound (POCUS) training in Canadian family medicine residency programs.
Design: Cross-sectional survey to evaluate POCUS education in accredited Canadian family medicine residency programs; only 1 completed survey was accepted per residency program.
Setting: Seventeen accredited Canadian family medicine residency programs.
Participants: Fourteen directors of family medicine programs across Canada.
Main outcome measures: Opinions of program directors in family medicine education on the relevance of POCUS in family medicine, and the role of POCUS training in family medicine residency programs.
Results: The Web-based, anonymous survey, which was completed during the months of March and April 2016, achieved a response rate of 82% (14 out of 17 program directors). About one-fifth (21%) of program directors reported having an established ultrasound curriculum. Almost all directors (93%) believed that POCUS teaching should be integrated into family medicine residency curricula. Barriers to establishing training included the following: lack of adequate equipment (57%), lack of instructors (57%), lack of available time in the curriculum (57%), and lack of funding available to support training (71%). Seventy-one percent of respondents believed that POCUS could be used in outpatient family medicine clinics to alter clinical decision making. Some potential benefits associated with POCUS in primary care include more rapid diagnosis, improved patient outcomes, and potential to reduce health care costs.
Conclusion: Although only a few Canadian family medicine residency program directors reported actually having an established ultrasound curriculum, most of them believed that POCUS training should be offered to family medicine residents and that its use could positively affect primary care. A growing number of family medicine residency programs are considering incorporating ultrasound training into their curricula, but resource availability remains a considerable barrier to implementation.
Objectif: Déterminer l’état actuel de l’enseignement de l’échographie au chevet du patient (ECP) dans les programmes canadiens de résidence en médecine familiale.
Type d’étude: Une enquête transversale pour évaluer l’enseignement de l’ECP dans les programmes canadiens accrédités de résidence en médecine familiale; on acceptait un seul questionnaire complété par programme de résidence.
Contexte: Dix-sept programmes canadiens accrédités de résidence en médecine familiale.
Participants: Quatorze directeurs de programmes de résidence en médecine familiale au Canada.
Principaux paramètres à l’étude: L’opinion des directeurs de programmes en médecine familiale sur l’importance de l’ECP et la place d’une formation en ECP dans ces programmes.
Résultats: Cette enquête anonyme a été effectuée en ligne, entre mars et avril 2016. Au total, 14 directeurs de programme sur 17 ont complété l’enquête (taux de réponse 82 %). Environ 21 % des directeurs ont déclaré avoir déjà instauré une formation en échographie. Presque tous (93 %) estimaient que ce type de formation devrait faire partie du curriculum de résidence en médecine familiale. Parmi les obstacles à l’instauration d’un tel cours, 57 % d’entre eux ont mentionné le manque d’équipement, 57 %, le manque de formateurs et 57 %, le manque de temps dans le curriculum, et 71 % ont mentionné le manque d’argent disponible pour donner cette formation. Enfin, 10 des répondants croyaient que l’ECP pouvait être utilisée dans les cliniques extrahospitalières de médecine familiale pour favoriser la prise de décision. Parmi les avantages potentiels de l’ECP dans un contexte de soins primaires, mentionnons un diagnostic plus rapide, de meilleures issues pour le patient et une réduction éventuelle des coûts de santé.
Conclusion: Malgré le fait que très peu de directeurs de programme de résidence en médecine familiale au Canada déclarent avoir déjà instauré un cours sur l’échographie dans leur programme, la plupart estiment qu’une formation en ECP devrait être offerte à tous les résidents en médecine familiale et qu’une telle initiative permettrait d’améliorer les soins primaires. De plus en plus de programmes de résidence en médecine familiale envisagent d’ajouter une formation en ECP dans leur curriculum, mais les ressources disponibles restreintes demeurent un obstacle à l’instauration d’un tel cours.
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