Surgical outcomes of chronic isolated scapholunate interosseous ligament injuries: a systematic review of 805 wrists

Can J Surg. 2019 Mar 22;62(3):1-12. doi: 10.1503/cjs.006918. Online ahead of print.

Abstract

Background: Management of chronic isolated scapholunate interosseous ligament (SLIL) injuries has generated a substantial volume of low-quality literature with descriptions of multiple new surgical techniques, and the impact of instability pattern and the optimal surgical technique remain unclear. The primary goal of this review was to compare clinical, radiographic and patient-rated outcomes between current surgical techniques.

Methods: We performed a systematic literature search using multiple databases. We analyzed clinical, radiographic and patient-reported outcomes. We used a fixed-effects model weighted by sample size with combined outcomes estimated via least squares means with 95% confidence intervals. We also performed a subgroup analysis of static versus dynamic instability.

Results: We assessed 805 procedures from 37 study groups, with 429 procedures used in subgroup analysis. There were no statistically significant differences in outcomes between surgical techniques or in subgroup analysis. Overall, postoperative wrist flexion and pain scores decreased, and grip strength and patient-rated outcomes improved.

Conclusion: Compared to overall preoperative values, modest improvements in pain score, grip strength and functional outcome scores were obtained from a range of reconstructive procedures performed for chronic isolated SLIL injuries. No significant differences could be ascertained between surgical techniques, potentially owing to the low quality of evidence and procedure heterogeneity. This study provides accurate preoperative reference values for future studies, highlights the controversial clinical impact of instability classification, and the need for higher-quality multicentre or collaborative trials to improve our understanding and management of this common injury.

Contexte: La prise en charge des blessures chroniques du ligament interosseux scapho-lunaire (LISL) a généré un volume substantiel d’articles de faible qualité où sont décrites plusieurs nouvelles techniques chirurgicales, mais l’impact du modèle d’instabilité et la technique chirurgicale optimale restent à clarifier. Le principal objectif de cette revue était de comparer les résultats cliniques, radiographiques et autodéclarés par les patients entre les diverses techniques chirurgicales actuelles.

Méthodes: Nous avons procédé à une interrogation systématique de la littérature dans plusieurs bases de données. Nous avons analysé les résultats cliniques, radiographiques et autodéclarés par les patients. Nous avons utilisé un modèle à effets fixes pondéré par la taille de l’échantillon, avec paramètres mixtes estimés par les moyennes des moindres carrés et des intervalles de confiance à 95 %. Nous avons aussi effectué une analyse de sous-groupes (instabilité radiographique dynamique c. statique).

Résultats: Nous avons évalué 805 interventions dans 37 groupes étudiés, et 429 interventions ont été utilisées dans les analyses de sous-groupes. On n’a noté aucune différence statistiquement significative pour ce qui est des résultats entre les techniques chirurgicales ni dans les analyses de sous-groupes. Globalement, la flexion du poignet et la douleur ont diminué, et la force préhensile et autres paramètres autodéclarés par les patients se sont améliorés.

Conclusion: Comparativement aux valeurs préopératoires globales, de modestes améliorations du score de douleur, de la force préhensile et des paramètres fonctionnels ont été obtenues au moyen de diverses interventions de reconstruction effectuées pour des blessures chroniques isolées du LISL. Aucune différence significative n’a pu être confirmée entre les techniques chirurgicales, probablement en raison de la faible qualité des données et de l’hétérogénéité des interventions. Cette étude fournit des valeurs de référence préopératoires précises pour de futures études et souligne l’impact clinique controversé de la classification de l’instabilité, ainsi que la nécessité de procéder à des essais multicentriques ou collaboratifs de meilleure qualité pour mieux comprendre et prendre en charge ce type fréquent de blessure.