Consultation and Surgical Wait Times in Cervical Spondylotic Myelopathy

Can J Neurol Sci. 2019 Jul;46(4):430-435. doi: 10.1017/cjn.2019.34. Epub 2019 May 3.

Abstract

Background: Cervical spondylotic myelopathy (CSM) is the leading cause of spinal cord impairment. In a public healthcare system, wait times to see spine specialists and eventually access surgical treatment for CSM can be substantial. The goals of this study were to determine consultation wait times (CWT) and surgical wait times (SWT), and identify predictors of wait time length.

Methods: Consecutive patients enrolled in the Canadian Spine Outcomes and Research Network (CSORN) prospective and observational CSM study from March 2015 to July 2017 were included. A data-splitting technique was used to develop and internally validate multivariable models of potential predictors.

Results: A CSORN query returned 264 CSM patients for CWT. The median was 46 days. There were 31% mild, 35% moderate, and 33% severe CSM. There was a statistically significant difference in median CWT between moderate and severe groups; 207 patients underwent surgical treatment. Median SWT was 42 days. There was a statistically significant difference in SWT between mild/moderate and severe groups. Short symptom duration, less pain, lower BMI, and lower physical component score of SF-12 were predictive of shorter CWT. Only baseline pain and medication duration were predictive of SWT. Both CWT and SWT were shorter compared to a concurrent cohort of lumbar stenosis patients (p <0.001).

Conclusions: Patients with shorter duration (either symptoms or medication) and less neck pain waited less to see a spine specialist in Canada and to undergo surgical treatment. This study highlights some of the obstacles to overcome in expedited care for this patient population.

Temps d’attente pour obtenir une consultation et une intervention chirurgicale dans le cas de lamyélopathie spondylotique cervicale. Contexte : La myélopathie spondylotique cervicale (MSC) est la principale cause des troubles de la moelle épinière. Dans un régime public de santé, les temps d’attente pour voir des spécialistes et, le cas échéant, pour avoir accès à un traitement chirurgical dans le cas de la MSC peuvent être considérables. Cette étude comporte deux objectifs : d’une part, déterminer les temps d’attente pour une consultation (TAC) et pour une intervention chirurgicale (TAIC) ; d’autre part, identifier les variables prédictives des temps d’attente. Méthodes : C’est dans le cadre du Canadian Spine Outcomes and Research Network (CSORN) que cette étude observationnelle prospective a été effectuée. Y ont participé des patients vus un à la suite de l’autre entre mars 2015 et juillet 2017. À cet égard, nous avons utilisé la méthode de fractionnement des données (data-splitting technique) pour développer et valider à l’interne des modèles concernant nos variables prédictives. Résultats : Les données du CSORN montrent que 264 patients atteints de MSC sont parvenus à obtenir une consultation. Leur TAC médian a été de 46 jours. Sur ces 264 patients, 31 % étaient atteints d’une forme légère de MSC ; 35 %, d’une forme modérée ; et 33 %, d’une forme grave. Une différence statistique notable est apparue en ce qui regarde le TAC médian du groupe de patients atteints de la forme modérée de la maladie et celui du groupe de patients atteints de la forme grave. Notons par ailleurs que 207 patients ont pu subir une intervention chirurgicale. Leur TAIC médian a été de 42 jours. Une différence statistique notable est apparue entre les groupes de patients atteints des formes légère/modérée et celui incluant des patients atteints de la forme grave. Des symptômes de courte durée, moins de douleurs ressenties, de bas IMC et des scores plus bas au SF-12 en matière de santé physique ont constitué des variables prédictives d’un TAC plus court. Les seules variables ayant pu prédire les TAIC ont été le niveau de douleur avant traitement et la durée d’un traitement médical. Enfin, tant les TAC que les TAIC des patients atteints de MSC se sont révélés plus courts que ceux d’une cohorte de patients atteints de sténose du canal lombaire (p < 0,001) étudiée simultanément. Conclusions : En somme, les patients dont la durée des symptômes ou du traitement médical était plus courte, de même que ceux ayant moins souffert de cervicalgie, ont moins attendu au Canada pour voir un spécialiste de la moelle épinière et subir une intervention chirurgicale. Cette étude met donc en relief certains obstacles à une offre de services rapides pour cette catégorie de patients.

Keywords: Cervical; Myelopathy; Prediction; Wait times.

Publication types

  • Multicenter Study
  • Observational Study

MeSH terms

  • Adult
  • Aged
  • Canada
  • Cervical Vertebrae
  • Female
  • Humans
  • Male
  • Middle Aged
  • Prospective Studies
  • Referral and Consultation
  • Spinal Cord Compression / diagnosis*
  • Spinal Cord Compression / etiology
  • Spinal Cord Compression / surgery*
  • Spondylosis / complications
  • Spondylosis / diagnosis*
  • Spondylosis / surgery*
  • Time-to-Treatment / statistics & numerical data*