Objective: To compare buprenorphine to clonidine for the treatment of opioid withdrawal in the emergency department (ED) and to study the effect assigned treatment medication had on longer-term addiction treatment outcomes.
Design: Randomized controlled trial.
Setting: Toronto, Ont.
Participants: Twenty-six patients presenting to the ED while in opioid withdrawal or soon to be in opioid withdrawal.
Main outcome measures: Patients were randomized to receive either clonidine or buprenorphine treatment. Both groups also received a corresponding discharge prescription and information on how to follow up in the addictions rapid access clinic (RAC) within a few days. Participants were followed for 1 month with respect to attendance at the RAC and to opioid agonist treatment status. Outcome measures included attendance at the RAC within 5 days of the initial ED visit and opioid agonist treatment status at 1 month (as determined by clinic attendance or self-report during a follow-up telephone interview).
Results: Participants who received buprenorphine in the ED were more likely to be receiving opioid agonist treatment at the 1-month mark compared with those participants who received clonidine to treat their withdrawal (P = .011).
Conclusion: When opioid withdrawal is treated with buprenorphine in the ED, patients are more likely to be receiving opioid agonist treatment and connected with addiction treatment 1 month later.
Trial registration number: NCT03174067 (ClinicalTrials.gov).
Objectif: Comparer la buprénorphine à la clonidine dans le traitement du sevrage des opioïdes au service des urgences, et étudier les effets de la médication thérapeutique assignée sur les résultats du traitement de la dépendance à plus long terme.
Type d’étude: Essai randomisé contrôlé.
Contexte: Toronto (Ontario).
Participants: Vingt-six patients qui se sont présentés aux urgences alors qu’ils étaient en état de sevrage des opioïdes ou sur le point de l’être.
Principaux paramètres à l’étude: Les patients ont été choisis aléatoirement pour recevoir un traitement soit à la clonidine ou à la buprénorphine. Les 2 groupes ont aussi reçu, à leur congé, une ordonnance correspondante, de même que des renseignements concernant le suivi quelques jours plus tard à la clinique d’accès rapide (CAR) pour dépendances. Les patients ont été suivis pendant 1 mois relativement à leur participation à la CAR et à l’état du traitement par agonistes opioïdes. Au nombre des paramètres mesurés figuraient leur présence à la CAR dans les 5 jours suivant leur visite initiale aux urgences et l’état de leur traitement par agonistes opioïdes au bout d’un mois (tels que déterminés par leur présence à la clinique ou par leur auto-évaluation lors d’une entrevue téléphonique de suivi).
Résultats: Les participants ayant reçu de la buprénorphine aux urgences étaient plus susceptibles de suivre un traitement par agonistes opioïdes au bout d’un mois que ceux qui avaient reçu de la clonidine pour traiter leur sevrage (p = ,011).
Conclusion: Lorsque le sevrage des opioïdes est traité à l’urgence avec de la buprénorphine, il est plus probable que les patients suivent un traitement par agonistes opioïdes et maintiennent la thérapie contre la dépendance 1 mois plus tard.
Numéro d’enregistrement de l’essai:
NCT03174067 (
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