Introduction: Controversy exists in antiepileptic drug (AED) prophylaxis prescribing in patients with aneurysmal subarachnoid hemorrhage (SAH). We undertook the Use of Antiepileptic Drugs in Aneurysmal Subarachnoid Hemorrhage (ALIBI) study to identify factors associated with prescribing practices.
Methods: A retrospective chart review of all consecutive patients requiring Level 1 care with aneurysmal SAH admitted between 2012 and 2014 to the intensive care unit at Toronto Western Hospital, Ontario, Canada, was conducted. Data were collected on clinical and imaging characteristics. Primary and secondary outcomes were AED prophylaxis and clinical seizure activity during hospitalization. Data were compared using chi-square or Mann-Whitney U-tests. Those variables found to be significant, or trending toward significance, on univariate analysis were fitted to multivariate regression.
Results: Sixty-eight patients were included. Mean age was 62 ± 12.2, and 42.6% of patients were male. Of these, 21 patients (30.9%) received AED prophylactically, while 18 (26.5%) had reported seizures at some point during hospitalization. Female gender and presence of midline shift (MLS) were significantly associated or approached significance with AED prophylaxis in univariate analysis (p = 0.036 and p = 0.062, respectively). In multivariate analysis, only MLS was an independent predictor (odds ratio 5.09, p = 0.04).
Conclusion: The presence of MLS was an independent predictor of seizure activity in patients with aneurysmal SAH. AED prophylaxis prescribing patterns seemed arbitrary and was not informed by identifiable clinical factors or true risk factors for seizure. A current lack of evidence guiding AED prescribing practice highlights the need for larger studies in this patient population.
Utiliser des médicaments antiépileptiques dans des cas d’hémorragie sous-arachnoïdienne anévrismale. Introduction: Dans les cas de patients victimes d’hémorragie sous-arachnoïdienne anévrismale, il faut savoir qu’un traitement prophylactique au moyen de médicaments antiépileptiques demeure controversé. Dans cette étude, nous avons donc entrepris d’identifier les facteurs associés aux pratiques de prescription de ces médicaments lorsque survient ce type d’hémorragie. Méthodes: Pour ce faire, nous avons passé en revue les dossiers de tous les patients vus consécutivement et ayant nécessité, après avoir été admis entre 2012 et 2014 à l’unité des soins intensifs du Toronto Western Hospital (Ontario, Canada), des soins de niveau 1 à la suite d’une hémorragie sous-arachnoïdienne anévrismale. Nous avons collecté nos données en nous basant sur des aspects cliniques et sur d’autres aspects liés à des examens d’IRM. Notre principal résultat mesuré a été l’efficacité d’un traitement prophylactique au moyen de médicaments antiépileptiques; dans un deuxième temps, nous avons aussi cherché à mesurer l’activité convulsive clinique en cours d’hospitalisation. Nous avons ensuite comparé nos données en utilisant les tests du X2 ou de U Mann-Whitney. Les variables apparues significatives ou tendant à être significatives dans le cadre d’une analyse univariée ont été ajustées pour une régression multivariée. Résultats: 68 patients ont été inclus dans cette étude. Leur âge moyen était de 62 ± 12,2; 42,6% d’entre eux étaient des hommes. De ce nombre, 21 patients (30,9%) ont alors suivi un traitement prophylactique au moyen de médicaments antiépileptiques tandis que 18 (26,5%) ont fait état de crises convulsives à un moment ou un autre de leur séjour à l’hôpital. Dans le cadre d’une analyse univariée, le fait d’être une femme et la présence d’une déviation de la ligne médiane (midline shift) ont été par ailleurs nettement associés ou en grande partie associés à un traitement prophylactique au moyen de médicaments antiépileptiques (respectivement p = 0,036 et p = 0,062). Dans le cadre d’une analyse multivariée, seule la déviation de la ligne médiane s’est avérée un facteur prédicteur indépendant (rapport des cotes de 5,09; P = 0,04). Conclusion: La présence de déviation de la ligne médiane constitue un facteur prédictif indépendant d’activité convulsive chez des patients victimes d’hémorragie sous-arachnoïdienne anévrismale. De plus, les tendances en matière de prescription de médicaments antiépileptiques apparaissent arbitraires et ne reposent pas sur des facteurs cliniques identifiables ou sur de véritables facteurs de risque liés aux convulsions. Le manque actuel de preuves pouvant orienter les pratiques de prescription de ces médicaments met en lumière la nécessité d’effectuer de plus amples études au sein de cette population de patients.
Keywords: Antiepileptic drugs; Neurocritical care; Seizure prophylaxis; Subarachnoid hemorrhage.