Background: While living kidney donation is considered safe in healthy individuals, perioperative complications can occur due to several factors.
Objective: We explored associations between the incidence of perioperative complications and donor characteristics, surgical technique, and surgeon's experience in a large contemporary cohort of living kidney donors.
Design: Living kidney donors enrolled prospectively in a multicenter cohort study with some data collected retrospectively after enrollment was complete (eg, surgeon characteristics).
Setting: Living kidney donor centers in Canada (n = 12) and Australia (n = 5).
Patients: Living kidney donors who donated between 2004 and 2014 and the surgeons who performed the living kidney donor nephrectomies.
Measurements: Operative and hospital discharge medical notes were collected prospectively, with data on perioperative (intraoperative and postoperative) information abstracted from notes after enrollment was complete. Complications were graded using the Clavien-Dindo system and further classified into minor and major. In 2016, surgeons who performed the nephrectomies were invited to fill an online survey on their training and experience.
Methods: Multivariable logistic regression models with generalized estimating equations were used to compare perioperative complication rates between different groups of donors. The effect of surgeon characteristics on the complication rate was explored using a similar approach. Poisson regression was used to test rates of overall perioperative complications between high- and low-volume centers.
Results: Of the 1421 living kidney donor candidates, 1042 individuals proceeded with donation, where 134 (13% [95% confidence interval (CI): 11%-15%]) experienced 142 perioperative complications (55 intraoperative; 87 postoperative). The most common intraoperative complication was organ injury and the most common postoperative complication was ileus. No donors died in the perioperative period. Most complications were minor (90% of 142 complications [95% CI: 86%-96%]); however, 12 donors (1% of 1042 [95% CI: 1%-2%]) experienced a major complication. No statistically significant differences were observed between donor groups and the rate of complications. A total of 43 of 48 eligible surgeons (90%) completed the online survey. Perioperative complication rates did not vary significantly by surgeon characteristics or by high- versus low-volume centers.
Limitations: Operative and discharge reporting is not standardized and varies among surgeons. It is possible that some complications were missed. The online survey for surgeons was completed retrospectively, was based on self-report, and has not been validated. We had adequate statistical power only to detect large effects for factors associated with a higher risk of perioperative complications.
Conclusions: This study confirms the safety of living kidney donation as evidenced by the low rate of major perioperative complications. We did not identify any donor or surgeon characteristics associated with a higher risk of perioperative complications.
Trial registrations: NCT00319579: A Prospective Study of Living Kidney Donation (https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT00319579)NCT00936078: Living Kidney Donor Study (https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT00936078).
Contexte: Bien que le don vivant d’un rein soit sécuritaire chez un individu en santé, plusieurs facteurs sont susceptibles d’engendrer des complications périopératoires.
Objectif: Nous avons exploré l’association entre l’incidence des complications périopératoires et les caractéristiques du donneur, la technique chirurgicale employée et l’expérience du chirurgien au sein d’une vaste cohorte contemporaine de donneurs vivants d’un rein.
Type d’étude: Une étude de cohorte multicentrique où certaines données (notamment les renseignements concernant le chirurgien) ont été recueillies rétrospectivement, après l’inclusion complète des sujets (donneurs vivants d’un rein).
Cadre: Des centres de transplantation au Canada (n=12) et en Australie (n=5).
Sujets: Des individus ayant fait don d’un rein entre 2004 et 2014, et les chirurgiens qui ont procédé à la néphrectomie.
Mesures: Les notes médicales au dossier, opératoires et à la sortie de l’hôpital, ont été recueillies de façon prospective; les données concernant les renseignements périopératoires (peropératoires et postopératoires) ayant été extraites des notes une fois l’inclusion du sujet complétée. Les complications ont été catégorisées selon la classification de Clavien-Dindo, puis caractérisées comme étant mineures ou majeures. En 2016, les chirurgiens ayant pratiqué les néphrectomies ont été invités à répondre à un sondage en ligne au sujet de leur formation et de leur expérience.
Méthodologie: Des modèles de régression logistique multivariée utilisant des équations d’estimation généralisées ont été employés pour comparer les taux de complications périopératoires entre les différents groupes de donneurs. L’effet exercé sur le taux de complications par les caractéristiques du chirurgien a été exploré selon une approche similaire. Une régression de Poisson a été utilisée pour évaluer et comparer les taux globaux de complications entre les centres à volume élevé et les centres à faible volume.
Résultats: Des 1 421 candidats répertoriés, 1 042 individus ont subi une néphrectomie, desquels 134 (13 % [IC 95 %: 11–15 %]) ont vécu un total de 142 complications périopératoires (55 peropératoires; 87 postopératoires). La complication peropératoire la plus fréquente était une lésion à l’organe, alors qu’un iléus s’est avéré la principale complication postopératoire. Aucun donneur n’est décédé en période périopératoire. La plupart des complications rencontrées étaient mineures (90 % des 142 complications répertoriées [IC 95 %: 86–96 %]). Toutefois, 12 donneurs (1 % des 1 042 donneurs [IC 95 %: 1–2 %]) ont souffert de complications majeures. Aucune différence significative du point de vue statistique n’a été observée entre les groupes de donneurs et le taux de complications. Des 48 chirurgiens admissibles, 43 (90 %) ont répondu au sondage en ligne. Les taux de complications périoperatoires n’ont pas varié de façon significative en fonction des caractéristiques des chirurgiens, ou selon le volume de patients de l’hôpital.
Limites: La façon d’inscrire les renseignements médicaux (opératoires ou à la sortie de l’hôpital) dans les dossiers des patients n’est pas normalisée et varie d’un chirurgien à l’autre. Certaines complications pourraient ne pas avoir été notées. Le sondage en ligne destiné aux chirurgiens a été rempli rétrospectivement, il reposait sur des déclarations volontaires et n’avait pas fait l’objet d’une validation. Nous ne disposions d’une puissance statistique que pour détecter les effets importants des facteurs associés à un risque accru de complications périopératoires.
Conclusion: Cette étude confirme le caractère sécuritaire d’un don vivant de rein, comme en témoigne le très faible taux de complications périopératoires majeures. Nous n’avons pu établir de caractéristiques, du donneur ou du chirurgien, qui soit associées à un risque accru de complications périopératoires.
Keywords: living kidney donor; nephrectomy; perioperative complications; surgeons’ experience.