The Effect of Transplant Volume and Patient Case Mix on Center Variation in Kidney Transplantation Outcomes

Can J Kidney Health Dis. 2019 Sep 20:6:2054358119875462. doi: 10.1177/2054358119875462. eCollection 2019.

Abstract

Background: Kidney transplantation is the optimal treatment for patients with end-stage renal disease; however, long-term outcomes remain suboptimal.

Objective: The objectives of our study were to examine the variation in survival rates and determine whether center volume and case mix are associated with transplant outcomes and explain the variation across kidney transplant centers in Ontario, Canada.

Design: This was a population-based cohort study using health care administrative databases.

Setting: A total of 5 transplant centers across Ontario, Canada.

Patients: We included adults (≥18 years) undergoing primary, solitary kidney transplantation between January 1, 2000 to December 31, 2013.

Measurements: The co-primary outcomes were death-censored graft loss and total mortality.

Methods: Multivariable Cox proportional hazards regression was used to assess potential associations and describe variation, using hazard ratios (HRs) with 95% confidence intervals (CIs) for each center relative to the average across all centers.

Results: The study cohort included 5037 patients followed for a median of 5.3 years, interquartile range (2.7-8.6). In multivariable models, recipient age, body mass index, Charlson Index, time on dialysis, donor type, and age were found to be significantly associated with death-censored graft loss, and recipient age and sex, Charlson Index, time on dialysis, donor age, and time era of transplant were associated with total mortality. There was statistically significant variation across centers observed for death-censored graft loss (P = .04) with HRs ranging from 0.72 to 1.22. However, neither adjusting for case mix nor center volume meaningfully changed the HRs reflecting each center-specific effect. There was a tendency toward reduced risk of graft loss (HR, per additional 25 patients, 0.90 [95% CI, 0.78-1.04]) in centers with higher volumes. For total mortality, there was statistically significant variation across centers with HRs ranging from 0.82 to 1.13 (P = .04); however, neither adjusting for case mix or center volume meaningfully changed the HRs. Center volume was not significantly associated with total mortality (HR, per additional 25 patients, 1.04 [95% CI, 0.90-1.20]).

Limitations: This study was limited by the small number of centers included.

Conclusions: Outcomes differ across the 5 transplant centers in Ontario. We did not find any strong support for our hypotheses that case mix or center volume is responsible for these differences.

Contexte: La transplantation rénale est le meilleur traitement pour l’insuffisance rénale terminale, mais les résultats à long terme demeurent sous-optimaux.

Objectif: Notre étude visait à examiner la variation des taux de survie et à déterminer si la casuistique et le volume du center étaient associés au résultat de la greffe et s’ils permettent d’expliquer les variations observées entre les différents centers de transplantation rénale en Ontario (Canada).

Type d’étude: Une étude de cohorte réalisée à partir des bases de données administratives du système de santé.

Cadre: Cinq centers de transplantation de l’Ontario (Canada).

Sujets: Les adultes ayant subi une première transplantation d’un rein uniquement entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2013.

Mesures: Les issues primaires étaient la perte du greffon après censure des décès et la mortalité totale.

Méthodologie: Un modèle multivarié de régression à risques proportionnels de Cox a été utilisé pour évaluer les associations potentielles et décrire les variations, en utilisant des rapports de risque (RR) avec intervalles de confiance de 95% pour chaque center par rapport à la moyenne de l’ensemble des centers.

Résultats: La cohorte à l’étude comptait 5 037 patients suivis pour une médiane de 5,3 ans (intervalle interquartile: 2,7 à 8,6 ans). Dans les modèles multivariés, l’âge du receveur, son IMC, l’indice de Charlson, le temps passé en dialyze, le type de donneur et l’âge de ce dernier ont été associés de façon significative à une perte du greffon censurée par le décès, tandis que l’âge et le sexe du receveur, l’indice de Charlson, le temps passé en dialyze, l’âge du donneur et le moment de la greffe ont été associés à la mortalité totale. Une différence significative sur le plan statistique a été observée entre les centers pour la perte du greffon après censure des décès (RR variant entre 0,72 et 1,22 ; P = 0,04). Cependant, aucun ajustement en fonction de la casuistique ou du volume du center n’a modifié les RR de manière significative, reflétant ainsi un effet spécifique au center. On a par ailleurs noté une tendance vers un risque réduit de perte du greffon (RR = 0,90 par 25 patients supplémentaires [IC 95 %: 0,78 à 1,04]) dans les centers ayant des volumes plus élevés. En ce qui concerne la mortalité totale, des variations statistiquement significatives du RR ont été observées entre les centers, ceux-ci allant de 0,82 à 1,13 (P = 0,04). Toutefois, aucun ajustement en fonction de la casuistique ou du volume du center n’a modifié les RR de manière significative. Enfin, le volume du center n’était pas significativement associé à la mortalité totale (RR = 1,04 pour 25 patients supplémentaires [IC à 95 %: 0,90 à 1,20]).

Limites: Cette étude était limitée par le faible nombre de centers inclus.

Conclusion: Les résultats différaient dans les cinq centers de transplantation ontariens inclus à l’étude. L’hypothèse avancée, soit que ces différences s’expliqueraient par le volume du center ou la casuistique, n’a pu être prouvée dans cette étude.

Keywords: center variation; graft loss; kidney transplantation; total mortality.