Background: Rectal cancer requires a multidisciplinary and multimodality treatment approach. Clinical practice guidelines (CPGs) provide a framework for delivering consistent, evidence-based health care. We compared provincial/territorial CPGs across Canada to identify areas of variability and evaluate their quality.
Methods: We retrieved CPGs from Canadian organizations responsible for cancer care oversight and evaluated their quality and developmental methodology using the AGREE-II instrument. Recommendations for diagnostic and staging investigations, treatment by stage, and post-treatment surveillance of stage I–III rectal cancers were abstracted and compared.
Results: We identified 7 sets of CPGs for analysis, varying in content, presentation, quality, and year last updated. Differences were noted in locoregional staging: 4 recommended magnetic resonance imaging over endorectal ultrasonography, 2 recommended either modality, and 3 specified scenarios for one over the other. Recommendations also varied for use of staging computed tomography of the chest versus chest radiography and for surgical management and indications for transanal excision. Recommendations for neoadjuvant therapy in stage II/III disease also differed: 3 guidelines recommended long-course chemoradiation over short-course radiation therapy alone, while 3 others recommended short-course radiation in specific clinical scenarios. Adjuvant chemotherapy for stage II/III disease was uniformly recommended, with variable protocols. The use of proctosigmoidoscopy and interval/duration of endoscopic post-treatment surveillance varied among guidelines.
Conclusion: Canadian CPGs vary in their recommendations for staging, treatment, and surveillance of rectal cancer. Some of these differences reflect areas with limited definitive evidence. Consistent guidelines with uniform implementation across provinces/territories may lead to more equitable care to patients.
Contexte: Le cancer rectal requiert une approche thérapeutique multidisciplinaire et multimodalité. Les guides de pratique clinique (GPC) procurent un cadre pour assurer la prestation de soins de santé constants reposant sur des données probantes. Nous avons comparé les GPC des provinces et des territoires canadiens pour identifier les secteurs où ils varient et pour en évaluer la qualité.
Méthodes: Nous avons obtenu les GPC des organisations canadiennes responsables des soins oncologiques et nous avons évalué leur qualité et la méthodologie de leur élaboration au moyen de l’outil AGREE II (Appraisal of Guidelines for Research & Evaluation). Nous avons extrait et comparé les recommandations en ce qui concerne les épreuves diagnostiques et la stadification, les traitements en fonction du stade et la surveillance post-thérapeutique du cancer rectal de stade I à III.
Résultats: Nous avons recensé 7 GPC aux fins de cette analyse; leur contenu, leur présentation, leur qualité et l’année de leur plus récente mise à jour variaient. Des différences ont été observées au plan de la stadification locorégionale : 4 recommandaient l’imagerie par résonnance magnétique plutôt que l’échographie endorectale, 2 recommandaient l’une ou l’autre et 3 précisaient des circonstances où utiliser l’une plutôt que l’autre. Les recommandations variaient aussi pour ce qui est de l’utilisation de la scintigraphie c. radiographie thoracique de stadification, de la prise en charge chirurgicale et des indications de l’excision transanale. Les recommandations variaient également en ce qui concerne le traitement néoadjuvant pour la maladie de stade II/III : 3 guides recommandaient un traitement par chimioradiothérapie à long terme plutôt qu’une brève radiothérapie seule, tandis que 3 autres recommandaient une radiothérapie brève dans certains cas particuliers. La chimiothérapie adjuvante pour la maladie de stade II/III était uniformément recommandée, mais les protocoles variaient. L’utilisation de la proctosigmoïdoscopie et l’intervalle/durée de la surveillance endoscopique post-thérapeutique variaient d’un guide à l’autre.
Conclusion: Les GPC canadiens varient quant à leurs recommandations pour la stadification, le traitement et la surveillance du cancer rectal. Certaines de ces différences témoignent du manque de données probantes concluantes dans certains secteurs. L’uniformisation des guides et de leur application entre les provinces et les territoires pourrait faciliter une prestation plus équitable des soins aux patients.
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