In Africa, high discontinuation of contraceptive use is thwarting goals for healthy birth spacing or limiting childbearing. This paper investigates how well the contraception program is addressing the needs of women and couples in the Arusha region, Tanzania by studying contraceptive use continuation. We measured the overall and method-specific discontinuation rate, reasons for discontinuation, post-discontinuation reproductive behaviours/outcomes, and examined the determinants of contraceptive discontinuation. We used data from a household survey conducted in Arusha from January to May 2018. Information on contraceptive use during the 31 months preceding the survey was recorded in a monthly calendar. Using the single- and multiple-decrement life-table approach, we calculated the overall and cause-specific discontinuation of contraceptive methods. Logistic regression was used to evaluate the determinants of discontinuation. The 12-month overall discontinuation of contraceptive use was 44.6%. Discontinuation was lowest for implants (12.3%) and highest for male condoms (60.1%), the most common reason being side effects (11.7%). 59.8% of women who discontinued did not switch to another method within 3 months following discontinuation and 20.9% experienced pregnancy. Longer distance to a health facility is associated with higher discontinuation of hormonal methods such as injectables, but lower discontinuation of non-hormonal methods such as condoms. Discontinuation due to side effects is not explained by most of the women's background characteristics other than the method they used. Discontinuation of contraception is high among Arusha women. Effective contraception programs, especially improved counselling, need to address the reasons for the discontinuation of contraceptive use.
En Afrique, le taux élevé d’interruption d’utilisation de contraceptif menace les objectifs d’une limitation ou d’un espacement sain des naissances. Cet article se demande dans quelle mesure le programme de contraception répond aux besoins des femmes et des couples dans la région d’Arusha, République-Unie de Tanzanie, en étudiant l’interruption de l’utilisation de contraceptif. Nous avons mesuré le taux d’interruption global et propre à chaque méthode, les raisons l’expliquant, le comportement/les résultats reproductifs après l’interruption du contraceptif, puis nous avons examiné les déterminants de l’interruption de contraceptif. Nous avons utilisé des données d’une enquête auprès des ménages menée à Arusha de janvier à mai 2018. Les informations sur l’utilisation de contraceptif pendant les 31 mois précédant l’enquête étaient enregistrées dans un calendrier mensuel. À l’aide de la méthode du tableau d’expérience de vie à sorties simples ou multiples, nous avons calculé les taux d’interruption de contraceptif globaux et propres à chaque méthode. Le taux global d’interruption de l’utilisation de contraceptif sur 12 mois était de 44,6%. L’interruption était la plus faible pour les implants (12,3%) et la plus élevée pour les préservatifs masculins (60,1%), la raison invoquée la plus fréquente étant les effets secondaires (11,7%). 59,8% des femmes qui avaient interrompu leur contraception ne passaient pas à une autre méthode dans les trois mois suivant l’interruption et 20,9% sont tombées enceintes. Une plus longue distance jusqu’au centre de santé est associée à un taux supérieur d’interruption des méthodes hormonales comme les contraceptifs injectables, mais à un taux plus faible d’interruption des méthodes non hormonales comme les préservatifs. L’interruption due aux effets secondaires n’est pas expliquée par les caractéristiques personnelles de la plupart des femmes autres que la méthode qu’elles utilisaient. L’interruption de la contraception est élevée parmi les femmes à Arusha. Des programmes de contraception efficaces, spécialement de meilleurs conseils, doivent répondre aux motifs de l’interruption de l’utilisation de contraceptifs.
En África, la alta tasa de abandono de anticonceptivos está frustrando los objetivos de espaciamiento de nacimientos saludable o limitando la maternidad. Este artículo investiga cuán bien el programa de anticoncepción atiende las necesidades de las mujeres y parejas en la región de Arusha, en Tanzania, al estudiar la continuación del uso de anticonceptivos. Medimos la tasa de abandono general y con relación a métodos específicos, las razones de abandono y los comportamientos/resultados reproductivos post abandono, y examinamos los determinantes del abandono de anticonceptivos. Utilizamos los datos de una encuesta domiciliaria realizada en Arusha entre enero y mayo de 2018. La información sobre el uso de anticonceptivos durante los 31 meses antes de la encuesta fue anotada en un calendario mensual. Utilizando el enfoque de tabla de vida de decremento único y de decrementos múltiples, calculamos el abandono de métodos anticonceptivos en general y el abandono por causas específicas. Se utilizó regresión logística para evaluar los determinantes del abandono. El abandono general de uso de anticonceptivos durante 12 meses fue de 44.6%. La tasa de abandono más baja fue la de implantes (12.3%); la más alta, la de condones masculinos (60.1%); la razón más común fue por efectos secundarios (11.7%). El 59.8% de las mujeres que abandonaron los métodos no eligieron otro método durante los tres meses posteriores al abandono, y el 20.9% de las mujeres quedaron embarazadas. Mayor distancia a la unidad de salud se asocia con mayor abandono de métodos hormonales tales como inyectables, pero con menor abandono de métodos no hormonales tales como condones. El abandono debido a efectos secundarios no es explicado por la mayoría de las características generales de las mujeres, aparte del método que usaron. La tasa de abandono de anticonceptivos es alta entre las mujeres de Arusha. Es imperativo que los programas de anticoncepción eficaz, en particular mejor consejería, aborden las razones para abandonar el uso de anticonceptivos.
Keywords: Tanzania; continuation of contraceptive use; determinants of discontinuation; post-discontinuation reproductive behaviours; side effects.