Objective: To describe the frequency, causes and post-repair outcomes of NOF in hospitals supported by the Fistula Care Plus (FC+) project in the Democratic Republic of Congo.
Methods: Retrospective cohort study from 1 January 2015 to 31 December 2017 in three FC + supported fistula repair sites.
Results: Of 1984 women treated for female genital fistula between 2015 and 2017 in the three FC + supported hospitals, 384 (19%) were considered to be non-obstetric fistula (NOF) cases. 49.3% were married/in a relationship at the time of treatment vs. 69% before the fistula, P < 0.001. Type III (n = 247; 64.3%) and type I (n = 121; 31.5%) fistulas according to Kees/Waaldijk classification were the most common. The main causes of NOF were medical procedure (n = 305; 79.4%); of these, caesarean section (n = 234; 76.7%) and hysterectomy (n = 54; 17.7%) were the most common. At hospital discharge, the fistula was closed and dry in 353 women (95.7%).
Conclusion: Non-obstetric fistula, particularly due to iatrogenic causes, was relatively common in the DRC, calling for more prevention that includes improved quality of care in maternal health services.
Objectif: Décrire la fréquence, les causes et les résultats post-réparation de la fistule non obstétricale (FNO) dans les hôpitaux soutenus par le projet Fistula Care Plus (FC+) en République Démocratique du Congo. MÉTHODES: Etude de cohorte rétrospective du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2017 dans trois sites de réparation de fistules soutenus par FC+. RÉSULTATS: Sur 1984 femmes traitées pour une fistule génitale féminine entre 2015 et 2017 dans les trois hôpitaux soutenus par FC+, 384 (19%) étaient considérées comme des cas de FNO. 49,3% étaient mariées/en couple au moment du traitement contre 69% avant la fistule, p <0,001. Les fistules de type III (n = 247; 64,3%) et de type I (n = 121; 31,5%) selon la classification de Kees/Waaldijk étaient les plus courantes. Les principales causes de FNO étaient la procédure médicale (n = 305; 79,4%); parmi lesquelles les césariennes (n = 234; 76,7%) et l'hystérectomie (n = 54; 17,7%) étaient les plus courantes. A la sortie de l'hôpital, la fistule était fermée et sèche chez 353 femmes (95,7%).
Conclusion: La FNO, en particulier due à des causes iatrogènes, était relativement courante en RDC, appelant à plus de prévention qui comprend l'amélioration de la qualité des soins dans les services de santé maternelle.
Keywords: Democratic Republic of Congo; RDC; cohort; cohorte; fistule non obstétricale; frequency; fréquence; management; non-obstetric fistula; prise en charge.
© 2020 The Authors. Tropical Medicine & International Health Published by John Wiley & Sons Ltd.