Objectives: To examine the relationship between prepregnancy chronic medical conditions (CMCs) and the risk of acute perinatal psychiatric health-care encounters (i.e., psychiatric emergency department visits, hospitalizations) among refugees, nonrefugee immigrants, and long-term residents in Ontario.
Methods: We conducted a population-based study of 15- to 49-year-old refugees (N = 29,189), nonrefugee immigrants (N = 187,430), and long-term residents (N = 641,385) with and without CMC in Ontario, Canada, with a singleton live birth in 2005 to 2015 and no treatment for mental illness in the 2 years before pregnancy. Modified Poisson regression was used to estimate the relative risk of a psychiatric emergency department visit or hospitalization from conception until 1 year postpartum among women with versus without CMC, stratified by migrant status. An unstratified model with an interaction term between CMC and migrant status was used to test for multiplicativity of effects.
Results: The association between CMC and risk of a psychiatric emergency department visit or hospitalization was stronger among refugees (adjusted relative risk [aRR] = 1.87; 95% confidence interval [CI], 1.36 to 2.58) compared to long-term residents (aRR = 1.39; 95% CI, 1.30 to 1.48; interaction P = 0.047). The strength of the association was no different in nonrefugee immigrants (aRR = 1.26; 95% CI, 1.05 to 1.51) compared to long-term residents (interaction P = 0.45).
Conclusion: Our study identifies refugee women with CMC as a high-risk group for acute psychiatric health care in the perinatal period. Preventive psychosocial interventions may be warranted to enhance supportive resources for all women with CMC and, in particular refugee women, to reduce the risk of acute psychiatric health care in the perinatal period.
Objectifs :: Examiner la relation entre les conditions médicales chroniques (CMC) pré-grossesse et le risque de soins de santé psychiatriques périnataux actifs rencontrés (c.-à-d., lors de visites au service d’urgence psychiatrique, d’hospitalisations) chez les réfugiés, les immigrants non réfugiés, et les résidents de longue durée de l’Ontario.
Méthodes :: Nous avons mené une étude dans la population auprès de réfugiés de 15 à 49 ans (N = 29 189), d’immigrants non réfugiés (N = 187 430), et de résidents de longue durée (N = 641 385) souffrant ou non de CMC en Ontario, Canada, ayant donné naissance à un seul enfant de 2005 à 2015, et n’ayant eu aucun traitement de santé mentale dans les deux années précédant la grossesse. La régression de Poisson modifiée a servi à estimer le risque relatif d’une visite au service d’urgence psychiatrique ou d’une hospitalisation de la conception jusqu’à 1 an du postpartum chez les femmes souffrant de CMC contre celles n’en souffrant pas, stratifié selon le statut de migrant. Un modèle non stratifié avec un terme d’interaction entre les CMC et le statut de migrant a été utilisé pour vérifier la multiplicativité des effets.
Résultats :: L’association entre les CMC et le risque d’une visite au service d’urgence psychiatrique ou d’une hospitalisation était plus forte chez les réfugiés (risque relatif ajusté [RRa] 1,87, intervalle de confiance [IC] à 95 % 1,36 à 2,58) comparativement aux résidents de longue durée (RRa 1,39; IC à 95 % 1,30 à 1,48) (interaction P = 0,047). La force de l’association ne différait pas chez les immigrants non réfugiés (RRa 1,26; IC à 95 % 1,05 à 1,51) comparativement aux résidents de longue durée (interaction P = 0,45).
Conclusion :: Notre étude identifie les femmes réfugiées souffrant de CMC comme étant un groupe à risque élevé de soins de santé psychiatriques actifs à la période périnatale. Les interventions psychosociales préventives peuvent être indiquées afin d’améliorer les ressources de soutien pour toutes les femmes souffrant de CMC, et en particulier les femmes réfugiées, en vue de réduire le risque de soins de santé psychiatriques actifs dans la période périnatale.
Keywords: chronic disease; depression; emigration and immigration; postpartum.