Background: Angiotensin receptor blockers (ARBs) and/or angiotensin-converting enzyme (ACE) inhibitors could alter mortality from coronavirus disease 2019 (COVID-19), but existing meta-analyses that combined crude and adjusted results may be confounded by the fact that comorbidities are more common in ARB/ACE inhibitor users.
Methods: We searched PubMed/MEDLINE/Embase for cohort studies and meta-analyses reporting mortality by preexisting ARB/ACE inhibitor treatment in hospitalized COVID-19 patients. Random effects meta-regression was used to compute pooled odds ratios for mortality adjusted for imbalance in age, sex, and prevalence of cardiovascular disease, hypertension, diabetes mellitus, and chronic kidney disease between users and nonusers of ARBs/ACE inhibitors at the study level during data synthesis.
Results: In 30 included studies of 17,281 patients, 22%, 68%, 25%, and 11% had cardiovascular disease, hypertension, diabetes mellitus, and chronic kidney disease. ARB/ACE inhibitor use was associated with significantly lower mortality after controlling for potential confounding factors (odds ratio 0.77 [95% confidence interval: 0.62, 0.96]). In contrast, meta-analysis of ARB/ACE inhibitor use was not significantly associated with mortality when all studies were combined with no adjustment made for confounders (0.87 [95% confidence interval: 0.71, 1.08]).
Conclusions: ARB/ACE inhibitor use was associated with decreased mortality in cohorts of COVID-19 patients after adjusting for age, sex, cardiovascular disease, hypertension, diabetes, and chronic kidney disease. Unadjusted meta-analyses may not be appropriate for determining whether ARBs/ACE inhibitors are associated with mortality from COVID-19 because of indication bias.
Introduction: Les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine (ARA) et/ou les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA) feraient varier la mortalité liée à la COVID-19, mais il est possible que les méta-analyses actuelles qui combinaient les résultats bruts et ajustés soient invalidées du fait que les comorbidités sont plus fréquentes chez les utilisateurs d'ARA/IECA.
Méthodes: Nous avons effectué des recherches dans les bases de données PubMed/MEDLINE/Embase pour trouver des études de cohorte et des méta-analyses qui portent sur la mortalité associée à un traitement préexistant par ARA/IECA chez les patients hospitalisés atteints de la COVID-19. Nous avons utilisé la métarégression à effets aléatoires pour calculer les rapports de cotes regroupés de mortalité ajustés en fonction du déséquilibre de l’âge, du sexe, et de la prévalence des maladies cardiovasculaires, de l'hypertension, du diabète sucré et de l'insuffisance rénale chronique entre les utilisateurs et les non-utilisateurs d'ARA/IECA dans le cadre de l’étude durant la synthèse des données.
Résultats: Dans les 30 études portant sur 17 281 patients, 22 %, 68 %, 25 % et 11 % avaient respectivement une maladie cardiovasculaire, de l'hypertension, le diabète sucré et de l'insuffisance rénale chronique. L'utilisation des ARA/IECA a été associée à une mortalité significativement plus faible après avoir tenu compte des facteurs confusionnels potentiels (rapport de cotes 0,77 [intervalle de confiance à 95 % : 0,62, 0,96]). En revanche, la méta-analyse sur l'utilisation des ARA/IECA n'a pas été associée de façon significative à la mortalité lorsque toutes les études ont été combinées sans ajustement sur les facteurs confusionnels (0,87 [intervalle de confiance à 95 % : 0,71, 1,08]).
Conclusions: L'utilisation des ARA/IECA a été associée à la diminution de la mortalité au sein des cohortes de patients atteints de la COVID-19 après l'ajustement en fonction de l’âge, du sexe, des maladies cardiovasculaires, de l'hypertension, du diabète et de l'insuffisance rénale chronique. Les méta-analyses non ajustées peuvent ne pas permettre de déterminer si les ARA/IECA sont associés à la mortalité liée à la COVID-19 en raison du biais d'indication.
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