PEER systematic review of randomized controlled trials: Management of chronic neuropathic pain in primary care

Can Fam Physician. 2021 May;67(5):e130-e140. doi: 10.46747/cfp.6705e130.

Abstract

Objective: To determine the proportion of patients with neuropathic pain who achieve a clinically meaningful improvement in their pain with the use of different pharmacologic and nonpharmacologic treatments.

Data sources: MEDLINE, EMBASE, the Cochrane Library, and a gray literature search.

Study selection: Randomized controlled trials that reported a responder analysis of adults with neuropathic pain-specifically diabetic neuropathy, postherpetic neuralgia, or trigeminal neuralgia-treated with any of the following 8 treatments: exercise, acupuncture, serotonin-norepinephrine reuptake inhibitors (SNRIs), tricyclic antidepressants (TCAs), topical rubefacients, opioids, anticonvulsant medications, and topical lidocaine.

Synthesis: A total of 67 randomized controlled trials were included. There was moderate certainty of evidence that anticonvulsant medications (risk ratio of 1.54; 95% CI 1.45 to 1.63; number needed to treat [NNT] of 7) and SNRIs (risk ratio of 1.45; 95% CI 1.33 to 1.59; NNT = 7) might provide a clinically meaningful benefit to patients with neuropathic pain. There was low certainty of evidence for a clinically meaningful benefit for rubefacients (ie, capsaicin; NNT = 7) and opioids (NNT = 8), and very low certainty of evidence for TCAs. Very low-quality evidence demonstrated that acupuncture was ineffective. All drug classes, except TCAs, had a greater likelihood of deriving a clinically meaningful benefit than having withdrawals due to adverse events (number needed to harm between 12 and 15). No trials met the inclusion criteria for exercise or lidocaine, nor were any trials identified for trigeminal neuralgia.

Conclusion: There is moderate certainty of evidence that anticonvulsant medications and SNRIs provide a clinically meaningful reduction in pain in those with neuropathic pain, with lower certainty of evidence for rubefacients and opioids, and very low certainty of evidence for TCAs. Owing to low-quality evidence for many interventions, future high-quality trials that report responder analyses will be important to strengthen understanding of the relative benefits and harms of treatments in patients with neuropathic pain.

Objectif: Déterminer la proportion de patients souffrant de douleur neuropathique qui obtiennent une amélioration cliniquement significative de leur douleur grâce à l’utilisation de divers traitements pharmacologiques et non pharmacologiques.

Sources d’information: MEDLINE, EMBASE, la Bibliothèque Cochrane et une recherche documentaire dans la littérature grise.

Sélection des études: Les études randomisées contrôlées qui présentaient une analyse des réponses d’adultes souffrant de douleur neuropathique, plus spécifiquement de neuropathie diabétique, de névralgie post-zostérienne ou de névralgie du trijumeau, traités avec l’un des 8 traitements suivants : exercice, acupuncture, inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-norépinéphrine (IRSN), antidépresseurs tricycliques (ATC), rubéfiants topiques, opioïdes, anticonvulsivants et lidocaïne topique.

Synthèse: La revue portait sur un total de 67 études randomisées contrôlées. Des données probantes de certitude modérée étayaient le fait que les anticonvulsivants (risque relatif de 1,54; IC à 95 % de 1,45 à 1,63; nombre de sujets à traiter [NST] de 7) et les IRSN (risque relatif de 1,45; IC à 95 % de 1,33 à 1,59; NST = 7) pouvaient procurer des bienfaits cliniquement significatifs aux patients souffrant de douleur neuropathique. Des données factuelles de faible certitude indiquaient des bienfaits cliniquement significatifs produits par les rubéfiants (p. ex. capsaïcine; NST = 7) et les opioïdes (NST = 8), et des données de très faible certitude étayaient l’usage des ATC. Des données de très faible qualité démontraient que l’acupuncture était inefficace. Dans toutes les classes de médicaments, sauf les ATC, il y avait une plus grande probabilité d’obtenir des bienfaits cliniquement significatifs que de causer la cessation du médicament en raison d’événements indésirables (nombre nécessaire pour nuire entre 12 et 15). Aucune étude portant sur l’exercice ou la lidocaïne ne répondait aux critères d’inclusion, et aucune étude n’a été cernée concernant la névralgie du trijumeau.

Conclusion: Des données probantes de certitude modérée étayent le fait que les anticonvulsivants et les IRSN procurent une réduction cliniquement significative de la douleur chez les personnes souffrant de douleur neuropathique, et des données factuelles de plus faible certitude appuient les rubéfiants et les opioïdes, tandis que des données de très faible qualité proposent les ATC. En raison des données de faible qualité concernant de nombreuses interventions, il sera important d’effectuer à l’avenir des études de grande qualité qui rapportent l’analyse des répondeurs afin de mieux comprendre les bienfaits et les préjudices relatifs des traitements pour les patients souffrant de douleur neuropathique.

Publication types

  • Systematic Review

MeSH terms

  • Adult
  • Analgesics
  • Chronic Pain* / drug therapy
  • Humans
  • Neuralgia* / drug therapy
  • Neuralgia, Postherpetic* / drug therapy
  • Primary Health Care
  • Randomized Controlled Trials as Topic

Substances

  • Analgesics